Rumeur court (La)
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De Reiner Rob
Éditeur : Warner Bros
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 30/09/2006
Sarah s'est toujours sentie comme le vilain petit canard de sa famille. Alors qu'elle se rend à Pasadena pour le mariage de sa jeune sœur, elle échafaude une théorie selon laquelle sa mère et sa grand-mère auraient inspiré l'histoire du Lauréat. Elle part alors à la recherche d'un certain Beau Burroughs qui, selon elle, pourrait bien être son père.
WE'D LIKE TO KNOW A LITTLE BIT ABOUT YOU FOR OUR FILES
En baisse de régime depuis quelques années (son dernier film, Alex et Emma, n’est même pas sorti sur les écrans français), Rob Reiner met les petits plats dans les grands. Casting de choix, sujet aguicheur et promo ad hoc, cette rumeur qui court est devenue l'une des grosses attentes cinématographiques de ce début d’année 2006. Un triangle marketing tape-à-l’œil auquel se cantonne malheureusement le film. Rien ne dépasse de la boîte joliment emballée. Chacun remplit son rôle, sans laisser échapper d’étincelles ni même pour autant de fausses notes. Ici une gentille fille aux beaux cheveux qui s’interroge sur le sens de sa vie tout en perpétuant une tradition familiale. Là un quinquagénaire aux beaux restes qui dragouille avec classe et adresse sur du Mark Knopfler de papy. En arrière-plan une soeurette hystérique sur le point de se marier avec un tennisman label chaton garanti, une grand-mère stronger than life branchée sur la bouteille et les conseils acides, un papa perdu adepte du câlin et fan de ses fillettes, un amoureux bateau-gâteau-falot qui attend sans attendre, mais qui attend quand même. Chacun avance sans accroc pendant une heure trente, déroulant une intrigue facile, sans surprise mais somme toute relativement agréable. Rob Reiner s’est mis en mode plan-plan et suit tranquillement le mouvement, entraînant avec lui des acteurs remplissant le minimum syndical.
Bonus
Etant donné le pitch du film, qui fait ouvertement référence au chef d'oeuvre Le Lauréat, il est tout de même étonnant d'être cantoné à une édition totalement vide de bonus, à l'exception de la traditionnelle bande-annonce. Si l'image et le son restent corrects (mais le film ne joue de toute façon pas réellement là-dessus), le DVD manque cruellement d'interviews, ou même d'images du film de Mike Nichols ! Dommage.
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Interactivité :
Etant donné le pitch du film, qui fait ouvertement référence au chef d'oeuvre Le Lauréat, il est tout de même étonnant d'être cantoné à une édition totalement vide de bonus, à l'exception de la traditionnelle bande-annonce. Si l'image et le son restent corrects (mais le film ne joue de toute façon pas réellement là-dessus), le DVD manque cruellement d'interviews, ou même d'images du film de Mike Nichols ! Dommage.
