Raison du plus faible (la)
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De Belvaux Lucas
Éditeur : Diaphana
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 08/03/2007
A Liège, quatre hommes rompus par la misère et la lassitude rêvent d'une vie meilleure. Ils décident d'organiser un casse. Bien sûr le hold-up tourne mal.
BRAQUEURS AMATEURS
Après le plébiscite de sa trilogie (Un couple épatant / Cavale / Après la vie), Lucas Belvaux a signé son retour par une place en sélection officielle du dernier Festival de Cannes. Reparti bredouille, La Raison du plus faible ne démérite pas totalement. Belvaux parvient à créer une véritable empathie pour ses personnages, repenti estropié, père courage ou pilier de bar fatigué, bien aidé par une brochette d’acteurs assez attachants. Le polar tragi-comique tout comme le drame social trouvent quelques situations assez justes, mais l’engrenage, très rapidement identifiable, donne l’impression d’un film au ralenti, essentiellement dans son dernier tiers à rallonge. Et si le ciel lourd de son décor industriel donne une certaine force à l’atmosphère désenchantée de cette Raison du plus faible, le filmage terne optant pour le tout-marron statique laisse un sentiment de morne platitude, dans une oeuvre aussi sincère qu’elle peut être flapie.
Bonus
À film modeste et beau, édition équivalente. À commencer par un making-of, Intra-muros, signé Benoît Dervaux, classique mais plutôt agréable à suivre, permettant de constater de la grande précision de la direction de Belvaux. Dervaux préfère ne pas noyer son montage dans les blablas et et favorise l'action sur le plateau, restituant ainsi l'effervescence du tournage.
Mais le morceau de choix reste le passionnant module Repérages, captivante leçon de cinéma, réaffirmant l'importance des choix topographiques dans la réussite de la mise en scène. Sur une carte de Liège sont disposés les points stratégiques du tournage et chaque clic sur cette géographie du film permet de prendre connaissance de précieux détails quant aux repérages, à leur influence sur l'écriture et la réalisation. Simple et limpide, ce bonus exemplaire vaut à lui seul l'investissement.
À noter qu'en parallèle à cette hautement recommandable édition, sort également en DVD le téléfilm Nature contre nature, sur lequel nous ne nous éterniserons pas. On a en effet bien du mal à retrouver le Lucas Belvaux ambitieux qu'on admire, dans cette comédie rurale lourdaude et formellement indigente.
En savoir plus
Interactivité :
À film modeste et beau, édition équivalente. À commencer par un making-of, Intra-muros, signé Benoît Dervaux, classique mais plutôt agréable à suivre, permettant de constater de la grande précision de la direction de Belvaux. Dervaux préfère ne pas noyer son montage dans les blablas et et favorise l'action sur le plateau, restituant ainsi l'effervescence du tournage.
Mais le morceau de choix reste le passionnant module Repérages, captivante leçon de cinéma, réaffirmant l'importance des choix topographiques dans la réussite de la mise en scène. Sur une carte de Liège sont disposés les points stratégiques du tournage et chaque clic sur cette géographie du film permet de prendre connaissance de précieux détails quant aux repérages, à leur influence sur l'écriture et la réalisation. Simple et limpide, ce bonus exemplaire vaut à lui seul l'investissement.
À noter qu'en parallèle à cette hautement recommandable édition, sort également en DVD le téléfilm Nature contre nature, sur lequel nous ne nous éterniserons pas. On a en effet bien du mal à retrouver le Lucas Belvaux ambitieux qu'on admire, dans cette comédie rurale lourdaude et formellement indigente.
