Piège de feu
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De Russell Jay
Éditeur : TF1 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 19/01/2006
L’histoire, sur près de dix ans, d’une caserne et de ses pompiers. Entre sacrifice et héroïsme
THE ROOF IS ON FIRE
Ce sont désormais de nouvelles icônes issues d’imageries post-11 septembre. Le pompier est un homme qui souffre mais qui surtout sait se sacrifier pour son prochain. Piège de feu dresse un portrait plein de bons sentiments sur la vie remplie de joies et de peines des combattants du feu yankees. Là-dedans on retrouve un Joaquin Phoenix qui maigrit et grossit selon les scènes et un Travolta cachetonnant de façon éhontée, tandis que le reste du casting sert de meubles. Seule vague originalité, une construction non linéaire vient mettre en parallèle le présent – une intervention se passant mal dans un immeuble en flammes – avec le long passé, depuis l’arrivée dans la brigade du personnage de Phoenix. A côté de cela, rien à signaler si ce n’est un ennui tenace et des protagonistes peu attachants. On préférera pour le moins un Backdraft, affreux brouillon scénaristique mais aux images pyrotechniques autrement plus bluffantes. Du coup, Piège de feu n’est pas un mauvais film, il est juste sans intérêt.
Bonus
Véritable four en France (mais joli succès aux Etats-Unis), le « pas si désagréable » Piège de feu sort un an plus tard dans une édition décente, aux caractéristiques techniques (image et son) plus que correctes, et proposant le minimum syndical au niveau des bonus. Outre le film, nous trouvons donc un reportage promotionnel, tourné pour la sortie du film, en guise de making-of. Comme d’habitude avec ce genre de document, le but est de montrer à quel point Piège de feu est un film extraordinaire, dont le tournage reste un beau souvenir pour chacun des participants. On continue avec les déjà plus intéressantes scènes coupées, au nombre de cinq. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles n’apportent pas grand-chose à un métrage déjà trop long et aux nombreux personnages inutiles ou mal caractérisés. En revanche, le reportage sur « Les pompiers à la lumière du 11 septembre », dont la présence ici est une excellente idée, s’avère déjà bien plus intéressant, puisqu’il revient sur les conditions de vie et de travail des nouveaux héros américains. Le clip Shine your light de Robbie Robertson vient compléter le tout.
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Interactivité :
Véritable four en France (mais joli succès aux Etats-Unis), le « pas si désagréable » Piège de feu sort un an plus tard dans une édition décente, aux caractéristiques techniques (image et son) plus que correctes, et proposant le minimum syndical au niveau des bonus. Outre le film, nous trouvons donc un reportage promotionnel, tourné pour la sortie du film, en guise de making-of. Comme d’habitude avec ce genre de document, le but est de montrer à quel point Piège de feu est un film extraordinaire, dont le tournage reste un beau souvenir pour chacun des participants. On continue avec les déjà plus intéressantes scènes coupées, au nombre de cinq. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles n’apportent pas grand-chose à un métrage déjà trop long et aux nombreux personnages inutiles ou mal caractérisés. En revanche, le reportage sur « Les pompiers à la lumière du 11 septembre », dont la présence ici est une excellente idée, s’avère déjà bien plus intéressant, puisqu’il revient sur les conditions de vie et de travail des nouveaux héros américains. Le clip Shine your light de Robbie Robertson vient compléter le tout.
