La Gare de Limoges Bénédictins - Au delà du dôme
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Éditeur : Les Films du Paradoxe
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 56m
Sortie : 15/11/2009
Le dvd invite, à travers deux films, à suivre l’histoire de « la plus belle » gare d’Europe selon les dires du réalisateur Jean-Pierre Jeunet. La très belle édition s’ouvre sur des photos des sculptures ornant la façade extérieure de l’édifice et est complétée d’un petit livret écrit par l’historien Pascal Plas, retraçant l’édification de la cathédrale férrovière de Limoges.
La Gare de Limoges Bénédictins - 26 minutes
Entre images d’archives, actuelles, croquis architecturaux et interviews (une architecte du patrimoine, un cheminot, le chef de gare) Patrick Séraudie revient sur la construction de la gare des Bénédictins. Non contente d’être une des plus belles gares elle représentait à l’époque un défi architectural. En effet, le film nous apprend à grand renfort de passionnants détails qu’elle est un modèle d’avant-garde camouflé sous une carapace traditionnelle. Le réalisateur revient aussi sur l’histoire des gares au début du XXème siècle et dévoile qu’à l’époque il existait des fuseaux horaires en France et que c’est à cause du développement du réseau férrovière que la France n’a plus connu qu’une seule et même heure sur tout son territoire. Le court-métrage de Patrick Séraudie offre ainsi une fascinante entrevue de l’histoire du chemin de fer et de l’architecture avec les détails de la construction de cette extraordinaire édifice.
Au-delà du Dôme - 26 minutes
Extrait du journal télévisé du 5 février 1988. Le feu dévore la coupole de cuivre de la gare des Bénédictins. Le joyau architectural de la ville de Limoges. La population locale est sous le choc, plus qu’une gare c’est une partie de l’âme de la ville qui part en fumée. Inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1975 un plan de sauvetage pour une reconstruction à l’identique est rapidement mise en place. Deux ans de travaux seront nécessaires et ce sont les six derniers mois qui sont mis en images dans ce film. Le réalisateur a choisi de consacrer une grande partie à la rénovation de la partie supérieure du dôme, et aux nombreuses visites in-situ de l’architecte en charge du projet. Le résultat est un peu décousu et ne donne pas vraiment vie à l’ampleur et à la charge de longue haleine qu’a représenté ce projet. De plus, ce deuxième film a été tourné deux ans avant La Gare de Limoges Bénédictins et il donne des informations qui y ont été développées et qui ici en seconde lecture ont un effet redondant alors que certains aspects de la rénovation auraient pu être plus développés.
