Kung Fu Panda
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Éditeur : Paramount
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h30
Sortie : 09/01/2009
Passionné, costaud et quelque peu maladroit, Po est sans conteste le plus grand fan de kung fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père, son habileté reste encore à prouver. Élu pour accomplir une ancienne prophétie, le rêve de Po devient réalité lorsqu’il rejoint le monde du kung fu pour apprendre les arts martiaux auprès de ses idoles, les légendaires Cinq Cyclones: Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe, sous les ordres de leur professeur et entraîneur, maître Shifu. Mais Taï Lung, le léopard des neiges fourbe et animé d’un désir de vengeance, approche à grands pas et c’est Po qui sera chargé de défendre la vallée face à cette menace grandissante. Son rêve de devenir maître de kung fu se transformera-t-il en réalité ? Po met du coeur - et du corps - à l’ouvrage et le héros improbable découvrira finalement que sa plus grande faiblesse est en fait sa plus grande force.
PANDAGRUÉLIQUE
S’il est un genre qui sied comme un gant à l’animation, c’est bien le cinéma d’arts martiaux. Ne serait-ce que pour la beauté et la science du mouvement, l’extase de la vitesse, la souplesse et l’élasticité de ses héros, la noblesse de son discours ou l’inventivité sans cesse renouvelée de son action. Un héritage généreux, malléable à souhait, facilement transposable et donc invitant à la parodie. Le folklore des arts martiaux n’étant jamais à court de métaphores et de mariages incongrus, l’association animaux et animation tombait sous l’évidence. A l’ère des prouesses et des contorsions numériques, un récit mêlant kung-fu et grandes peluches colorées promettait donc quelques étincelles. D’un point de vue purement technique, Kung Fu Panda est une franche réussite. Le bestiaire détonant (tigre, léopard, serpent, grue, singe, mante religieuse) déploie aussitôt sa parade amoureuse et ses armes de séduction – l’animation dynamique est d’une telle limpidité qu’elle ferait presque oublier la maigreur un peu pâlotte du scénario. Après un prologue percutant et génialement graphique, Kung Fu Panda prend son temps, le temps qu’il faut pour un petit néophyte mal aimé et bedonnant de prendre conscience de sa valeur. Les compagnons virtuoses, trop discrets (et sans doute trop complexes à développer, face à la rondeur joviale et paresseuse du panda) passent malheureusement au second plan. Même s’il n’exploite pas tout son formidable potentiel, le film s’engloutit d’un trait, comme un plaisir coupable, aussi rassasiant et attrayant qu’un bonbon acidulé.
Bonus
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