King Maker

King Maker
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King Maker
Éditeur : Emylia
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h28
Sortie : 03/02/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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1547, Fernando de Gama (Gary Stretch) décide de partir en Orient pour faire fortune. Durant le voyage, son navire fait naufrage et il se retrouve capturé par des marchands d'esclaves puis acheté et libéré par Marion, jeune portugaise qui vit avec son père au Royaume du Siam. Soldat de métier, ses faits d'arme lui permettent de devenir un des membres de la garde personnelle du Roi. La Reine, qui conspire contre son mari, engage Philippe pour mener à bien son complot. Seul Fernando paraît capable de le déjouer...

A défaut d'avoir dans son catalogue des films (re)connus de tous, l'éditeur Emylia parvient à livrer régulièrement des petites raretés bien souvent surprenantes. Ainsi ce King Maker qui, au côté de B.T.K 2008 sorti à la même date, en met plein la vue pour pas un rond. Si d'emblée on peut mettre de côté l'aspect authentique (le film n'ayant pas vocation à devenir un document historique), on se rattrape facilement sur des combats originaux et sur la débrouillardise du réalisateur pour pallier son minuscule budget (limité à 15 millions de dollars pour un film historique à grand spectacle !). Dès l'arrivée du personnage principal dans la cité de Siam, et malgré les images qui sentent bon la synthèse, on reconnaît la générosité du réalisateur fermement décidé à en donner au spectateur. Oublions la romance et les différentes intrigues (peu aidées par l'interprétation approximative de certains acteurs il est vrai) et concentrons nous plutôt sur les combats, notamment celui d'ouverture qui rebondit dans tous les sens, ne s'arrête plus, et surprend réellement. Ce King Maker est ainsi une bonne petite série B, un DTV parfaitement honorable qui remplit largement son contrat, pour peu qu'on ne s'arrête pas à certains détails.

par Anthony Sitruk

Bonus

Niveau bonus, par contre, c'est le calme plat. Un making of détaillé aurait été grandement apprécié tant le tournage a du faire la part belle au système D. Dommage !

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