Halloween Resurrection

Halloween Resurrection
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Halloween Resurrection
De Rosenthal Rick
Éditeur : TF1 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 03/07/2003
Note du film : ***---
Note FilmDeCulte : **----
Location DVD online
Louer Halloween Resurrec...
en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD

Michael Myers est vivant, et désormais en paix après le meurtre de Laurie Strode. De retour dans sa maison de Haddonfield, il voit d'un mauvais œil l'arrivée d'une équipe de télévision venue filmer une émission de télé réalité sous son toit.

D'un concept plutôt original en valant bien un autre, un réalisateur compétent aurait réussi à mettre en scène un véritable monument d'angoisse jouant sur la multiplicité des angles (chaque participant à l'émission ayant une webcam accrochée au front) et sur un véritable art de la caméra suggestive. Il n'en est rien, les producteurs ayant préféré confier le bébé à un véritable tâcheron de la mise en scène choisissant délibérément de ne surtout pas exploiter la moindre petit idée générée par un scénario astucieux. Tout au plus peut-on noter ici ou là quelques références attendues, poussant le film parfois plus du côté de la comédie d'horreur irrésistiblement pas drôle post-Scream. Au mieux, l'on pourra relever une jolie scène tournée en hommage au Voyeur de Michael Powell, dans lequel le tueur filme le meurtre qu'il vient de commettre. Mais ô combien jamais le cinéaste ne réussit à atteindre ne serait-ce qu'un centième du niveau de l'illustre film de Carpenter. Sur un scénario pourtant bourré d'idées, Rick Rosenthal (déjà éjecté du deuxième épisode de la série, d'où l'incompréhension face au choix de ce réalisateur) choisi finalement de ne filmer que le vide, à savoir des jeunes qui s'amusent durant trois quarts d'heure à se faire peur.

Pourtant, les idées étaient servies sur un plateau d'argent. La bande-annonce faisait même rêver lorsqu'elle révélait qu'un deuxième Michael Myers, celui-là payé par la production de l'émission, hantait les couloirs de la maison. L'on pouvait imaginer une bataille titanesque entre les deux boogeymen, un peu à la manière du combat jouissif entre Jason Vorhees et la femme cyborg dans Jason X (autrement plus réussi). Là encore, Le personnage préfère enlever son masque au bout de cinq minutes, et se faire énucléer juste après. C'est dire le peu d'intérêt qu'il reste au film, passé son excellente scène d'intro, dans lequel Michael se bat contre une Jamie Lee Curtis déchaînée. Scène qui contraste violemment avec le reste du métrage, et qui permet de constater que les épisodes 4, 5 et 6 de la série sont bien des parenthèses n'ayant finalement que peu de lien avec ce qu'il convient d'appeler une saga familiale.

par Anthony Sitruk

Bonus

Présenté dans une copie respectable en 16/9è, agrémenté d’une excellente bande son (Dolby digital 5.1 ou DTS) qui donne sa pleine mesure au thème original de John Carpenter, ce nouvel opus d’Halloween bénéficie de quelques amusants et judicieux bonus, ce qui en fait pour le moment la meilleure édition de la série (mise à part la qualité du film). Le menu joliment animé nous balade à l’intérieur de la maison de Michael Myers (dans laquelle se déroule la majeure partie du film), et la navigation à travers les différents menus s’en trouve facilitée.

Le premier bonus concerne bien entendu les scènes coupées du montage final. Première déception, elles ne sont pas sous titrées. En revanche, le commentaire audio du réalisateur Rick Rosenthal, très vaguement intéressant, l’est, lui. Six scènes en tout, la plus drôle étant la version longue de la séquence du casting (déjà l’une des moins mauvaises scènes du film), la plus belle étant celle de l’arrivée de Michael à l’entrée de sa maison. Pourquoi ne pas avoir gardé cette scène, pourtant très courte, dans le film ? Elle recelait pourtant un grand potentiel émotionnel, puisqu’elle était accompagnée du thème angoissant du film. Les autres scènes sont plus anecdotiques, à l’exception sans doute de celle de la découverte de l’album de famille des Myers, scène que le cinéaste pense susceptible de briser le mythe autour du personnage.

Les trois fins alternatives proposées, elles aussi sans sous titre et avec commentaire audio, se révèlent assez peu intéressantes. A la rigueur, celle montrant le tueur sur une civière tenter, dans un dernier souffle, de tuer le producteur de l’émission et se prendre un coup de hache dans la figure, reste assez drôle.

Passons rapidement sur la lamentable bande annonce française du film, et attardons-nous sur trois petits documentaires promotionnels relativement intéressants. Le premier donne la parole aux différents techniciens du film, responsables du fonctionnement des mini caméras greffées autour du crâne des participants. Comparaisons avec les dessins de pré production, anecdotes sur les différents essais, etc. Le reportage est trop court, c’est dommage. En revanche, celui sur les décors du film, notamment la maison de Mike Myers, se révèle passionnant et légèrement plus long et consistant. Dessins préparatoires, là aussi, visite guidée par le chef déco, parallèle avec le premier film, plans du studio de tournage… Enfin, le troisième doc est une simple featurette consacrée plus particulièrement au personnage de Laurie Strode. Sympathique, elle permet de voir le travail de Jamie Lee Curtis durant le tournage, notamment pendant la scène sur le toit de l’hôpital.

LISTE DES BONUS

- "Sur le tournage avec Jamie Lee Curtis" - Scènes coupées - Fins alternatives - Comparaison storyboard/film - Headcam featurette - Visite guidée des décors - Bande annonce - Lien internet

En savoir plus

Interactivité :

Présenté dans une copie respectable en 16/9è, agrémenté d’une excellente bande son (Dolby digital 5.1 ou DTS) qui donne sa pleine mesure au thème original de John Carpenter, ce nouvel opus d’Halloween bénéficie de quelques amusants et judicieux bonus, ce qui en fait pour le moment la meilleure édition de la série (mise à part la qualité du film). Le menu joliment animé nous balade à l’intérieur de la maison de Michael Myers (dans laquelle se déroule la majeure partie du film), et la navigation à travers les différents menus s’en trouve facilitée.

Le premier bonus concerne bien entendu les scènes coupées du montage final. Première déception, elles ne sont pas sous titrées. En revanche, le commentaire audio du réalisateur Rick Rosenthal, très vaguement intéressant, l’est, lui. Six scènes en tout, la plus drôle étant la version longue de la séquence du casting (déjà l’une des moins mauvaises scènes du film), la plus belle étant celle de l’arrivée de Michael à l’entrée de sa maison. Pourquoi ne pas avoir gardé cette scène, pourtant très courte, dans le film ? Elle recelait pourtant un grand potentiel émotionnel, puisqu’elle était accompagnée du thème angoissant du film. Les autres scènes sont plus anecdotiques, à l’exception sans doute de celle de la découverte de l’album de famille des Myers, scène que le cinéaste pense susceptible de briser le mythe autour du personnage.

Les trois fins alternatives proposées, elles aussi sans sous titre et avec commentaire audio, se révèlent assez peu intéressantes. A la rigueur, celle montrant le tueur sur une civière tenter, dans un dernier souffle, de tuer le producteur de l’émission et se prendre un coup de hache dans la figure, reste assez drôle.

Passons rapidement sur la lamentable bande annonce française du film, et attardons-nous sur trois petits documentaires promotionnels relativement intéressants. Le premier donne la parole aux différents techniciens du film, responsables du fonctionnement des mini caméras greffées autour du crâne des participants. Comparaisons avec les dessins de pré production, anecdotes sur les différents essais, etc. Le reportage est trop court, c’est dommage. En revanche, celui sur les décors du film, notamment la maison de Mike Myers, se révèle passionnant et légèrement plus long et consistant. Dessins préparatoires, là aussi, visite guidée par le chef déco, parallèle avec le premier film, plans du studio de tournage… Enfin, le troisième doc est une simple featurette consacrée plus particulièrement au personnage de Laurie Strode. Sympathique, elle permet de voir le travail de Jamie Lee Curtis durant le tournage, notamment pendant la scène sur le toit de l’hôpital.

LISTE DES BONUS

- "Sur le tournage avec Jamie Lee Curtis" - Scènes coupées - Fins alternatives - Comparaison storyboard/film - Headcam featurette - Visite guidée des décors - Bande annonce - Lien internet

Partenaires