Frankenhooker

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Frankenhooker
Éditeur : Carlotta Films
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h24
Sortie : 07/09/2016

Note FilmDeCulte :

Jeffrey Franken aime s’adonner à des expériences scientifiques singulières durant son temps libre. Lorsque sa fiancée Elizabeth se fait hacher par une tondeuse à gazon, le jeune homme va tenter de la ramener à la vie. Il lui suffit pour cela de rassembler des parties de corps humains et d’y greffer la tête d’Elizabeth, qu’il a conservée précieusement…

L’année 1990, durant laquelle ont été réalisés Basket case 2 et ce Frankenhooker, marque donc bien un tournant dans la carrière de Henenlotter qui, jusqu’à présent était plus intéressé par le craspec urbain que par les comédies potaches se déroulant dans des banlieues cosy. A ce titre, Frankenhooker sonne d’ailleurs comme une profession de foi, avec ses prostituées que le héros ramène en morceaux depuis les quartiers pourris de New York pour reconstituer sa charmante petite amie du New Jersey. Le film navigue ainsi entre les deux eaux, symbolisé par ce Jeffrey sympathique, propre sur lui, qui devient inquiétant dès qu’il s’enferme dans son garage pour parfaire son plan diabolique ou se trépaner le cerveau à la perceuse électrique (comprenne qui pourra). On regrettera quand même que le film, à l’instar de Basket Case 2, reste finalement si propre : si les femmes à poils y pullulent, elles y explosent aussi dans un délire où le gore manque cruellement. De même les membres, bras, nichons, jambes, etc., récupérés sur les corps des prostituées, sont décidément bien propres, le film étant au final un spectacle bien peu subversif, si ce n’est proche du familiale. Dans le genre, on préfèrera largement la partouze hallucinante du Society de Brian Yuzna, que l’on aura peut-être un jour la joie de découvrir au sein de la même Midnight Collection. Reste qu’avoir la quasi intégralité de l’œuvre de Henenlotter en blu-ray, dans d’impeccables copies, est un luxe dont il ne faut pas se priver.