Fautes d’orthographe (Les)
De Zilbermann Jean-Jacques
Éditeur : France Télévision Distribution
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 08/06/2005
Fils des directeurs de son pensionnat, le jeune Daniel Massu au physique ingrat tente de survivre malgré la cruauté de l’univers scolaire
LES COLLES DES HEROS
Avec ce troisième long métrage, Jean-Jacques Zilbermann (Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes, L’Homme est une femme comme les autres) signe un film partiellement autobiographique teint d’une justesse exemplaire. En nous renvoyant à une époque passée en voie de révolution, Les Fautes d’orthographe cerne avec véracité, tant dans l’écriture que dans la mise en scène, un microcosme particulier, celui d’un pensionnat en plein tournant, à la veille de mai 68 et des débuts de la mixité. Concentré autour du personnage de Daniel, représentation littérale de l’image affreuse que tout adolescent a de soi à cet âge, le récit peine cependant à trouver son rythme de croisière avant de démarrer dans sa seconde partie. Cependant, le metteur en scène prend le temps de s’attarder sur tous les tenants et les aboutissants du parcours de Daniel: qu’il s’agisse de son rapport à autrui et notamment vis-à-vis de la gent masculine (désir d’émulation auprès de trois camarades différents: un doué en classe, un séducteur, un rebelle), explorant sans jamais manquer de subtilité l’homosexualité latente d’un protagoniste honteux de se déshabiller devant les autres, ou bien de la défiance de ses géniteurs, qu’il achèvera par la mise en place d’un système perturbant l’ordre établi par ses parents. On regrettera quelques égarements du scénario (la scène, peu crédible, de la crise de nerf de Daniel) ainsi qu’une forme qui sert de manière trop fonctionnelle son sujet.
Bonus
Le film vu par Damien Jouillerot (12min55) : le jeune acteur au centre de l’histoire nous raconte le film mais là où l’on attendait une vision unique du parcours du comédien à travers l’expérience du tournage, on ne trouve que des bribes d’interview semblables à celles que l’on trouverait dans un banal programme promotionnel.
Interviews : cette rubrique regroupe des entretiens avec différents interprètes du film, à savoir Franc Bruneau (2min44, assez soporifique), Khalid Maadour (1min59, sincèrement sympathique), Antony Decadi (3min07, très classique), Raphaël Goldman (2min05, assez banal) ; les jeunes acteurs évoquent notamment leurs expériences au contact du réalisateur, Jean-Jacques Zilbermann mais à l’instar du bonus précédent, l’ensemble reste assez peu intéressant.
Projection au domaine Adolfe Chérioux (9min48) : bonus illustrant la démarche, aujourd’hui devenue commune, de projeter le film sur les lieux mêmes du tournage ; le documentaire, le plus souvent muet et accompagné de la musique du film, présente la concrétisation du projet, avec notamment la mise en place de l’écran gonflable et des sièges devant le lycée, en vue d’une projection en plein air ; le bonus se voit également agrémenté de quelques propos du réalisateur et de certains acteurs, lors de la présentation de l’avant-première ; celle-ci s’enchaîne directement avec le générique du film, projeté sur l’écran gonflable, avant de céder au métrage lui-même, tel que présent sur le DVD.
Making of « La révolte » (3min03) : un documentaire relatant uniquement la révolte qui prend lieu dans la cantine, présentant sans réel intérêt la mise en place d’une scène avec beaucoup de figurants.
Bandes-annonces : cette section propose la bande-annonce du film mais également celles de Vipère au poing et Être et avoir.
Clip (2min15) : supplément sympathique consistant en une succession de plans volés sur le tournage où les divers comédiens s’amusent entre deux prises, le tout sur la chanson-phare du film, Bella Ciao.
En savoir plus
Interactivité :
Le film vu par Damien Jouillerot (12min55) : le jeune acteur au centre de l’histoire nous raconte le film mais là où l’on attendait une vision unique du parcours du comédien à travers l’expérience du tournage, on ne trouve que des bribes d’interview semblables à celles que l’on trouverait dans un banal programme promotionnel.
Interviews : cette rubrique regroupe des entretiens avec différents interprètes du film, à savoir Franc Bruneau (2min44, assez soporifique), Khalid Maadour (1min59, sincèrement sympathique), Antony Decadi (3min07, très classique), Raphaël Goldman (2min05, assez banal) ; les jeunes acteurs évoquent notamment leurs expériences au contact du réalisateur, Jean-Jacques Zilbermann mais à l’instar du bonus précédent, l’ensemble reste assez peu intéressant.
Projection au domaine Adolfe Chérioux (9min48) : bonus illustrant la démarche, aujourd’hui devenue commune, de projeter le film sur les lieux mêmes du tournage ; le documentaire, le plus souvent muet et accompagné de la musique du film, présente la concrétisation du projet, avec notamment la mise en place de l’écran gonflable et des sièges devant le lycée, en vue d’une projection en plein air ; le bonus se voit également agrémenté de quelques propos du réalisateur et de certains acteurs, lors de la présentation de l’avant-première ; celle-ci s’enchaîne directement avec le générique du film, projeté sur l’écran gonflable, avant de céder au métrage lui-même, tel que présent sur le DVD.
Making of « La révolte » (3min03) : un documentaire relatant uniquement la révolte qui prend lieu dans la cantine, présentant sans réel intérêt la mise en place d’une scène avec beaucoup de figurants.
Bandes-annonces : cette section propose la bande-annonce du film mais également celles de Vipère au poing et Être et avoir.
Clip (2min15) : supplément sympathique consistant en une succession de plans volés sur le tournage où les divers comédiens s’amusent entre deux prises, le tout sur la chanson-phare du film, Bella Ciao.