Eragon
De Fangmeier Stefen
Éditeur : Fox Pathé Europa
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 20/06/2007
Il était une fois un pays où la paix et la justice régnaient. Jusqu’à ce qu’un dragonnier félon décide de trahir ses frères pour prendre le pouvoir et imposer sa loi. Heureusement, parmi les pouilleux du pays, l’espoir de voir les gentils gagner prend la forme d’un jeune fermier héritier de pouvoirs mystiques.
LUKE SKYPOTTER ET LE SEIGNEUR DE NARNIA
L’histoire vous dit quelque chose? Une réminiscence de Jedi, d’Empire et de côté obscur? Le tout baigné dans une marinade dans laquelle on ne serait pas étonné de croiser Aragorn et ses Hobbits? C’est tout à fait normal, vous êtes dans le monde d’Eragon. Depuis le succès coup sur coup de Harry Potter, du Seigneur des anneaux et de Narnia, certains producteurs sans imagination cherchent à mettre leur gros doigts malhabiles sur n’importe quelle saga de fantasy jouissant d’un vague culte. Seulement Eragon n’est pas parvenu à retenir la moindre qualité de ses prédécesseurs. Entre des acteurs pas dirigés, des dialogues monstrueux de nullité, des personnages creux et une mise en scène honteuse, le spectateur n’aura d’autre alternative que de s’ennuyer ou de rire devant l’une des plus belles démonstrations de nanardise que l’on ait vue depuis longtemps. En plus d’une histoire dans la lignée de Star Wars au point d’en être gênante, il est accompagné par un manque flagrant d’imagination visuelle, pompant gaiement dans les icônes produites par Peter Jackson. A l’image, on se retrouve devant une bouillie infâme et difforme, un film perclus d’incohérences, de raccourcis et de facilités, d’une bêtise insondable, lourdingue à faire pâlir de jalousie un Uwe Boll. Prévisible à des kilomètres, on renoncera à chercher des excuses au réalisateur – dont c’est ici le premier film – qui rend son devoir comme un sagouin de maternelle. On n’aura d’autre espoir que les studios euthanasient la pauvre bête souffrante avant que les responsables n’accouchent des deux autres volets de la trilogie et on reportera nos espoirs sur l’adaptation en cours de La Croisée des mondes.
Bonus
IMAGE & SON Lors de sa sortie cinéma, on avait pu reconnaître au film une certaine richesse visuelle, tant au niveau des atmosphères que de la colorimétrie. L’éditeur réussit haut la main cet épineux transfert sur support numérique. En effet, aucun défaut de compression n’est à déceler et le rendu des couleurs est on ne peut plus fidèle, notamment au niveau des noirs qui arrivent à conserver une profondeur exemplaire. Trois pistes au choix: une VF, une VO en 5.1 ainsi qu’une version DTS VF. Pour une fois, la version francaise tire son épingle du jeu, cette version DTS offrant un rendu des plus forts sur les scènes d’action, que l’on pourrait dire de haute voltige, chaque canal sachant spatialiser au possible ce que l’on observe à l’ecran. Pour ce qui est des basses, la profondeur atteinte est elle aussi exemplaire. Bref, un travail d’orfèvre.
BONUS
L’ouverture de cette édition simple se fait, presque logiquement, par les bandes-annonces promotionnelles des futurs films (DVD ou ciné) de l’éditeur comme Les 4 fantastiques et le surfeur d’argent, Arthur et les Minimoys et La Nuit au musée. À noter que l’édition double collector du film propose en plus un Commentaire audio du réalisateur, ainsi que plusieurs making-of abordant les différents aspects de la production du film, depuis la genèse de la futre trilogie, jusqu'aux aspects plus techniques, comme les effets spéciaux ou le storyboard.
Christophe Chenallet
En savoir plus
Interactivité :
IMAGE & SON Lors de sa sortie cinéma, on avait pu reconnaître au film une certaine richesse visuelle, tant au niveau des atmosphères que de la colorimétrie. L’éditeur réussit haut la main cet épineux transfert sur support numérique. En effet, aucun défaut de compression n’est à déceler et le rendu des couleurs est on ne peut plus fidèle, notamment au niveau des noirs qui arrivent à conserver une profondeur exemplaire. Trois pistes au choix: une VF, une VO en 5.1 ainsi qu’une version DTS VF. Pour une fois, la version francaise tire son épingle du jeu, cette version DTS offrant un rendu des plus forts sur les scènes d’action, que l’on pourrait dire de haute voltige, chaque canal sachant spatialiser au possible ce que l’on observe à l’ecran. Pour ce qui est des basses, la profondeur atteinte est elle aussi exemplaire. Bref, un travail d’orfèvre.
BONUS
L’ouverture de cette édition simple se fait, presque logiquement, par les bandes-annonces promotionnelles des futurs films (DVD ou ciné) de l’éditeur comme Les 4 fantastiques et le surfeur d’argent, Arthur et les Minimoys et La Nuit au musée. À noter que l’édition double collector du film propose en plus un Commentaire audio du réalisateur, ainsi que plusieurs making-of abordant les différents aspects de la production du film, depuis la genèse de la futre trilogie, jusqu'aux aspects plus techniques, comme les effets spéciaux ou le storyboard.
Christophe Chenallet