Dans ses rêves
Evan Danielson, un brillant homme d'affaires, consacre plus de temps à son Blackberry qu'à Olivia, sa fille de sept ans. Mais quand le doute le gagne et que sa carrière commence à s'écrouler, il trouve la solution à tous ses problèmes grâce au monde imaginaire inventé par la fillette...
Dans ses rêves, on l'imaginait mauvais, mais pas à ce point flemmard. Même dans ses moins bons films, Eddie Murphy a jusqu’à présent toujours fait preuve d’un bel abattage susceptible de sauver les meubles. Mais ce qui marque malheureusement le plus dans ce truc, c’est de constater à quel point Eddie Murphy n'y croit lui-même plus du tout, se contentant de quelques rares grimaces quand il n'est pas tout simplement absent du film. Triste de voir un acteur de cette trempe (on sait qu'il est capable de merveilles) cachetonner à ce point, d’assister à la lente déchéance, qualitative plus que financière, de l’un des plus grands acteurs des années 80. Ne parlons même pas du scénariste et du metteur en scène, qui se contentent de filmer Murphy et sa gamine (absente elle aussi) danser et sauter dans l'appartement en imaginant qu'ils sont au milieu d'un monde imaginaire. Par pitié, montrez le nous, ce monde imaginaire, soit par la mise en scène, soit par les effets spéciaux, mais faites quelque chose !