Camping

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Camping
De Onteniente Fabien
Éditeur : Fox Pathé Europa
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 26/10/2006
Note du film : *-----
Note FilmDeCulte : *-----
Location DVD online
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD Camping

Michel Saint Josse, chirurgien esthétique à Paris, se retrouve obligé de séjourner Au camping des Flots Bleus suite à une panne de voiture. Et passer du temps au camping des Flots Bleus, c’est partager son temps avec les Pic qui n'ont plus leur emplacement 17, les Gatineau qui font tente à part, et Patrick Chirac, le playboy de Dijon, qui vient de se faire plaquer par sa femme. Bref, un univers très très loin du sien.

LES GENS EN MAILLOT DE BAINS SONT SUPERFICIELS

Après l’immonde People – Jet set 2, Fabien Onteniente revient hanter les écrans, en continuant de se proclamer homme du peuple qui se régale à filmer la vie quotidienne du français moyen, pour se poser en analyste de pacotille, en miroir de la société "d’en bas". Comme à son habitude, Onteniente essaie d’explorer les us et coutumes des tribus qu’il met en image et, comme d’habitude, on ne rit pas – embarrassant pour une prétendue comédie. En découvrant le désastre, on se prend à imaginer le brainstorming préalable au film : alors, les révolutionnaires de salon (Grève-party) c’est fait; les footeux (Trois zero) aussi; les people (Jet set) également…Qu’est-ce qu’on pourrait bien raconter maintenant, à propos des français moyens? Un sujet sur les chasseurs? Non. Un coup de fusil accidentel est trop vite arrivé. Les campeurs? Ah ouais, c’est bon ca…Les barbecues, les tongs, les apéros, les slips, les bouées, les concours de miss camping, les rouleaux de PQ, Bernard Montiel…Y’a matière à rire grassement et on tournera au soleil… Et nous, public, de subir les enchaînements de sketches de Franck Dubosc, déclinant sur grand écran son personnage de one man show sans aucune nouveauté ni originalité, enchaînant répliques destinées à être cultes mais finalement ratées ("Chassez le naturiste, il revient au bungalow!") et autres clichés inhérents au milieu décrit. Alors, même si Camping n’est pas le pire film de son réalisateur, n’atteignant jamais le niveau improbable de People, il se paye tout de même le luxe de ne jamais atteindre son objectif premier : être drôle. Belle performance.

par Christophe Chenallet

Bonus

Quoique l’on puisse penser du film du tandem Dubosc/Onteniente, il y avait matière, étant donné le succès énorme de Camping, à gaver l’édition DVD de bonus amusants, à défauts d’être réellement intéressants. Malheureusement, faite à la va-vite à partir de sketchs lamentables récupérés de fonds de tiroir, cette double galette se vautre dans les grandes largeurs et s’impose en tant que véritable insulte au spectateur.

A part une courte interview de Dubosc réalisée par Mme Pic (pas inintéressante au demeurant, puisque émaillée d’anecdotes de tournage et d’informations sur la genèse du film), le tout est à jeter : un guide du bon campeur de 25 minutes effroyablement long, dans lequel on retrouve Eli Seimoun ou Bernard Montiel. Exemple de gag : Dubosc drague la caissière d’un supermarché, achète finalement un râteau, sort du magasin et, face caméra, dit « je me suis pris un râteau ». Ah ah… Hum. N’a-t-on pas déjà entendu ce gag quelque part ? Si, sans doute dans une cours d’école. Le reste est à l’avenant : des extraits de « pour toi public », un documentaire minable réalisé par Mme Pic... Rien à ajouter, cette édition collector est à fuir !

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Interactivité :

Quoique l’on puisse penser du film du tandem Dubosc/Onteniente, il y avait matière, étant donné le succès énorme de Camping, à gaver l’édition DVD de bonus amusants, à défauts d’être réellement intéressants. Malheureusement, faite à la va-vite à partir de sketchs lamentables récupérés de fonds de tiroir, cette double galette se vautre dans les grandes largeurs et s’impose en tant que véritable insulte au spectateur.

A part une courte interview de Dubosc réalisée par Mme Pic (pas inintéressante au demeurant, puisque émaillée d’anecdotes de tournage et d’informations sur la genèse du film), le tout est à jeter : un guide du bon campeur de 25 minutes effroyablement long, dans lequel on retrouve Eli Seimoun ou Bernard Montiel. Exemple de gag : Dubosc drague la caissière d’un supermarché, achète finalement un râteau, sort du magasin et, face caméra, dit « je me suis pris un râteau ». Ah ah… Hum. N’a-t-on pas déjà entendu ce gag quelque part ? Si, sans doute dans une cours d’école. Le reste est à l’avenant : des extraits de « pour toi public », un documentaire minable réalisé par Mme Pic... Rien à ajouter, cette édition collector est à fuir !

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