Bienvenue chez les Ch'tis

Bienvenue chez les Ch'tis
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Bienvenue chez les Ch'tis
De Boon Dany
Éditeur : Fox Pathé Europa
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h40
Sortie : 29/10/2008
Note du film : ****--
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Directeur de la poste de Salon-en-Provence, Philippe Abrams est muté à Bergues, ville du Nord de la France, pour raisons disciplinaires. Surprise: alors qu'il s'attend à vivre l'enfer, il est chaleureusement accueilli par les habitants.

VIENS BOIRE UN CH’TI COUP A LA MAISON

Comédie populaire exemplaire, comprendre parfaitement calibrée pour devenir un réservoir à entrées, sur le choc des cultures avec comme décors le patois, les mineurs, le RC Lens, la gnôle, les chansons de Bachelet et autres situations rocambolesques, Bienvenue chez les Ch’tis se veut une bonne galéjade bien foutue et tout public. La bonne nouvelle dans cette histoire c’est que ça marche. Ici, Boon et ses scénaristes se fendent d’un script sincère écrit avec le cœur, où l’on passe la plupart du temps avec le sourire (ce n’est pas non plus la grosse esclaffe), suivant le chemin d’un genre ultra balisé mais joliment emprunté. Sans heurts ni tacles, dans un univers où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et où, évidemment, tout est bien qui finit bien, le comédien-scénariste-réalisateur rend hommage à sa région natale (puisqu’il connaît bien le sujet, il peut rire de leurs us et coutumes sans trop en faire) tout en reprenant le décor qui a fait le succès de son spectacle à's baraque et en cht'i. Et fort de son expérience sur sa première réalisation La Maison du bonheur (il fallait bien ça pour anticiper le plus gros chantier des Ch’tis et faire ses preuves), il livre un film très bien parti pour être le plus gros succès hexagonal de l’année et qui fera certainement la nique à un certain gaulois moustachu (ce qui ne serait que justice). Comme quoi, avec la culture populaire française, pour peu qu’elle ne se foute pas des spectateurs, on arrive à faire des oeuvres très polies mais efficaces, sans être vulgaire ni grande gueule. Certains devraient en prendre de la graine.

par Christophe Chenallet

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