Be bad !
De Arteta Miguel
Éditeur : Bac Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h35
Sortie : 04/01/2011
Les aventures sentimentalo-rocambolesques de Nick Twisp, un adolescent amoureux lancé sur les traces de la fille de ses rêves, qui s'invente un double pour la séduire...
BE DONG
À force d'enchaîner les pseudo-comédies romantiques tendance indé, Michael Cera va finir par se retrouver avec un genre dédié. Dans ce Be Bad!, l'acteur nous ressert une fois de plus son mono-rôle de nerd amoureux éperdu qui doit s'émanciper un peu pour conquérir l'élue de son cœur. En cela, le film (et l'interprète) peut se faire assez agaçant par moments mais le récit a la bonne idée d'introduire un alter ego vicieux du personnage, ce qui permet à Cera de changer un peu de registre et à l'œuvre de s'éloigner un tant soit peu des autres "Michael Cera movies". L'ouvrage comporte son petit lot de saynètes marrantes mais une structure épisodique malaisée ("quelle va être la prochaine bêtise du protagoniste afin de surmonter ce dernier rebondissement?") accouche d'un rythme un peu trop relâché. Derrière la caméra, Miguel Arteta éveille un peu le tout avec quelques effets de style (les ralentis fonctionnent plutôt bien) et de courtes séquences animées (qui apportent un peu d'originalité) mais l'ensemble reste assez facile. A l'instar du film qui est donc dans l'ensemble assez convenu (cf. ce dénouement en sous-régime), à l'exception de l'idée de représenter de manière comique et schizophrène cette "jeunesse révoltée" qui aurait pu être filmée comme du fait divers à la Larry Clark.