Basket Case 2
Éditeur : Carlotta Films
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h30
Sortie : 07/09/2016
Suite à leur accident, les frères Bradley sont reconnus coupables de leurs crimes. Malgré la surveillance accrue de la police, ils parviennent à s’échapper de l’hôpital avec l’aide de « mamie Ruth » et de sa petite-fille Susan. Ces dernières tiennent une maison de repos bien particulière puisque leurs habitants sont tous des créatures difformes comme Belial…
Difficile, lorsqu’on dispose de plus d’argent (même si à ce niveau de budget, tout est relatif) de conserver l’aspect cradingue d’un premier film culte tout en y joignant un surplus de professionnalisme. Délaissant le côté urbain du premier (New York n’étant de toute façon déjà plus tout à fait ce qu’elle était) ainsi que le gore, Franck Henenlotter verse cette fois un peu plus dans l’humour et le macabre, via une assemblée de monstres qui, paradoxalement, semblent bien moins réalistes que Belial. Plutôt bien joué et bien foutu, ce deuxième opus tente ainsi une autre approche, n’essayant pas de rivaliser avec le premier, trouvant sa source dans le Freaks de Tod Browning, abondamment cité. Il reste quelques scènes flippantes, telles que celle de la mort du photographe, parfaitement réalisé, mais déjà le film marque le passage à la gaudriole des années 90. Reste le talent du mésestimé Henenlotter, dont la mise en scène prend ici une autre dimension (voir le discours de la vieille et son travelling circulaire) et l’humour un tournant pour le moins surprenant qui culmine dans la scène d’amour entre Belial et sa « chérie »… Dans le genre des suites inférieures à leur modèle, celle-ci ne fait pas tâche. Loin de là.
Bonus
Collection Midnight Movies oblige, pas de supplément ici à l'exception de la bande-annonce d'époque.