Ambre

Ambre
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Ambre
Éditeur : Sidonis
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 2h07
Sortie : 04/09/2012

1660. Malgré des origines modestes de paysanne, Ambre St Clare rêve de grands amours et de luxe. Enlevée par Bruce Carlton, aristocrate et aventurier, elle accède au rang de femme du monde avant que son amant ne l'abandonne. Jetée en prison pour dettes, Ambre s'évade, désormais captive d'un brigand. Des bas-fonds de Londres à la cour du roi Charles II, de comédienne de théâtre à épouse d'un vieux Lord, elle connaît tour à tour misère et opulence. Tandis que la peste s'abat sur le pays, Ambre s'enflamme à nouveau pour Bruce Carlton, celui qui l'aura plongé dans les pires tourments.

La présente édition Sidonis d’Ambre nous permet enfin d’avoir accès à ce film, jusqu’alors méconnu, d’Otto Preminger, et quel film ! Force est de constater que Forever Amber (titre original), film à gros budget entrepris à la suite du triomphe d’Autant en emporte de vent, ne manque pas de rebondissements ni de scènes épiques. L’amateur de film historique devrait être comblé entre l’épidémie de peste noire et le grand incendie de Londres. Bien qu’Ambre ne soit pas avare de scènes de bravoure, figures obligées du cinéma historique, il reste centré sur son personnage principal, magnifiquement interprétée par Linda Darnell. Devenue, au gré des évènements, courtisane, voleuse, actrice puis favorite du Roi, Ambre peut prétendre rejoindre Scarlett O’Hara au firmament des héroïnes romanesques du cinéma en technicolor. On n’ose d’ailleurs imaginer les batailles homériques que le studio a dû mener avec la censure avant que le film puisse trouver le chemin des salles obscures. En effet, Ambre n’est jamais condamnée par le regard de la caméra, malgré un parcours bien éloigné des canons moraux de l’époque.

par Anthony Sitruk

Bonus

Le blu-ray est enrichi d’une présentation passionnante du film par Patrick Brion qui revient en particulier sur les démêlées que celui-ci a eu avec la censure et d’un documentaire sur Otto Preminger qui inclut, malgré un doublage français quelque peu embarrassant, quelques précieux témoignages dont des fragments d’interviews de Vincent Price.

Commentaires

Partenaires