Aladin et la lampe merveilleuse

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Depuis son laboratoire dissimulé dans l’œil du Sphinx, le Magicien d’Afrique complote pour retrouver la lampe merveilleuse qui garantit un pouvoir absolu à quiconque la possède. Le Génie des Ténèbres l’informe que la lampe est cachée dans un pays lointain et que seule une main innocente d’enfant peut s’emparer du trésor. Avec l’aide de son tapis volant, le Magicien voyage jusqu’à une ville remplie de minarets et de jardins merveilleux, où règne un sultan. Il y rencontre Aladin, un garçon pauvre qui vit seul avec sa mère. Se faisant passer pour l’oncle d’Aladin, le Magicien amadoue l’enfant pour servir ses desseins et l’entraîne dans sa quête de la lampe merveilleuse…

Aladin et la lampe merveilleuse, version Jean Image, propose une adaptation assez libre du conte des Mille et une nuits, tout en poésie puisqu’ici, c’est le personnage du méchant, l’ignoble (et drôle) Magicien d’Afrique qui tient la vedette, reléguant un Aladin un peu niaiseux au second plan. Grâce à lui, l’humour est présent tout au long du dessin animé, souvent au travers de détails décalés (l’âne qui n’avance pas et dont il faut remonter la clé comme s’il n’était qu’un pantin…).

Les pérégrinations des protagonistes cherchant à s’emparer de la fameuse lampe les amènent dans des situations et des lieux dépeints parfois sous formes de clichés, mais hauts en couleurs, et merveilleux. Très différent des dessins animés Disney de l’époque (Le Livre de la jungle, Les Aristochats), il ne leur envie rien au niveau de la narration ni des chansons mais accuse beaucoup plus le poids des années. Certains plans très répétitifs, par exemple, semblent aujourd’hui terriblement datés.

Malgré ces éléments qui donnent parfois une impression de longueur (le comble pour un film qui ne dure que 66 minutes), Aladin et la lampe merveilleuse reste un spectacle agréable, qui ravira les grands nostalgiques, mais aussi et surtout les petits, voire les touts petits.