5150, rue des ormes
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De Tessier Eric
Éditeur : Bac Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h35
Sortie : 21/09/2010
Le 5150, rue des Ormes se trouve au bout d’une allée tranquille dans une petite ville sans histoire. Suite à une chute de vélo, Yannick frappe à la porte des Beaulieu, une famille menée d’une main de fer par Jacques Beaulieu, et se retrouve séquestré dans leur maison. Le père de famille propose alors un marché à Yannick : s’il arrive à le battre aux échecs, il pourra s’en aller librement…
AUX FRONTIERES DU REEL
Il y a probablement 5150 raisons de ne pas aller voir ce film, en voici juste quelques unes. Le héros ne peut pas changer de slip pendant trois mois. La fille aînée de la famille est une fausse goth qui fait des aquarelles pseudo chanmé et lit Alice au Pays des Merveilles en écoutant du hard. "Tu sais quoi ? Aller dans les cimetières chercher des cadavres, C'EST PAS FACILE !" La mère se pend dans son armoire et se pisse dessus comme une conne. Il y a un échiquier composé de morts et d'un bébé en Mako moulage dans la cave. Le héros, vraiment un abruti, au moment de s'enfuir décide de rester pour affronter son tortionnaire aux échecs dans un monde virtuel. Il y a des coups de feu, des coups de couteau, des coups de batte et aussi des coups de poêle en fonte. Le discours carrément anti-bigot donnerait la colique à la mère de Céline Dion.Voilà, dans ces circonstances, une heure et demie, ça ne se gâche pas. Je viens de m'en rendre compte.
Bonus
Bac video ose sortir ce film dans notre pays. C'est un bon point. Le transfert numérique est de qualité, un autre bon point. Mais pourquoi ne pas avoir fourni les sous-titres français avec le film? Car on est désormais obligé de se farcir une vf monotone (alors que la version originale québécoise est beaucoup plus subtile mais pas toujours évidente à comprendre) et qui ne s'accorde pas toujours avec la sensation étouffante que distille l'histoire. Tant pis. Il faudra alors se contenter de quatre bandes-annonces n'ayant rien à voir avec la choucroute et de quelques entretiens assez court (et non sous-titrés même si compréhensibles) avec l'équipe du film pour tenter de réhausser le niveau de cette édition qui aurait pu/du être un peu mieux présentée.
