Zora La Vampira
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Zora La Vampira
Italie, 2000
De Marco Manetti, Antonio Tarver
Scénario : Marco Manetti, Antonio Tarver
Avec : Tony Bertelli, Chef Ragoo, Carlo Verdone
Durée : 1h50
Sortie : 01/01/2000
L'an 2000. Dracula en a assez de sucer le sang des roumains, et se délecte en regardant à la télé les belles italiennes dans les shows superficiels de la RAI. Et voilà qu'il décide de ne plus poireauter dans son coin des Carpates, et met les voiles pour l'Italie. Là, il découvre Zora...
Série Z (ratée ?) assumée ou pas, Zora la Vampira n'apporte pas grand-chose de neuf au monde très cinégénique de Dracula. D'ailleurs, on y retrouve toutes les références qui, à la longue, sont devenues des vieux clichés: son serviteur, l'eau bénite, la croix, le pieu, l'ail, la décapitation, les disciples, etc...
La seule nouveauté est de confronter Dracula avec le monde moderne et de le placer dans un environnement inconnu (pour lui), où le rap correspond au langage du quartier. Rien de plus, rien de moins. Un Dracula assez caricatural, soit dit en passant.
Le film se veut une comédie, mais rares sont les moments drôles. Il y a bien quelques personnages loufoques (grâce auxquels Dracula passe presque inaperçu) comme par exemple le cool rasta, la junkie voyante qui sait tout ce qui se passe et se nourrit de mouches et de fourmis, ou le flic super-dur-macho-lunettes de soleil. Les 'héros', deux rappeurs, sont bien sympathiques, et Fransesca, alias Zora (Micaela Ramazzotti) a beaucoup de charme. Mais cela ne rend pas plus intéressant un plat bien fade, plombé en plus par un discours social assommant lors d'une fin ennuyeuse et tirée en longueur.
Si vous aimez le rap et l'italien, vous y trouverez un intérêt certain, mais sinon passez votre chemin.
