Etrange Festival: Wyrmwood

Etrange Festival: Wyrmwood
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Wyrmwood
Australie, 2014
De Kiah Roache-Turner
Durée : 1h38
Note FilmDeCulte : ***---
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Alors qu’une météorite transforme les humains en zombies et altère les ressources énergétiques, les rares survivants essayent de s’organiser. Parmi eux, il y a Barry, qui tente de secourir sa soeur Brooke, enlevée par une organisation militaire.

FEAR THE WALKING DEAD

Véritable bête de festival du genre (Fantastic Fest, Sitges, After Dark Film Festival de Toronto, etc.), Wyrmwood s’est taillé au fil de ses représentations une réputation de film radical ainsi qu’une étiquette de mélange entre Mad Max et L’Armée des morts. Effectivement, s’il partage avec le remake de Zack Snyder le goût du massacre efficace de zomblard, pour ce qui est de la comparaison avec le chef d’œuvre de George Miller, on ne lui concèdera que le côté indé Australien, tant les deux films n’entretiennent aucun autre point commun. Du coup, qu’en est il vraiment de ce fameux Wyrmwood ? Eh bien tout simplement un carnage qui court 98 minutes durant où le réalisateur Kiah Roache-Turner, qui signe ici son premier long, fait preuve d’une très bon savoir faire pour mener sa boucherie comme il faut, le tout dans une mise en scène qui transpire le système D et qui n’est pas sans rappeler par moments le style tant décrié du tandem Neveldine/Taylor (le diptyque Hyper tension, Ghost rider 2). C’est sûr, ça ne plaira pas à tout le monde.

Jouant plutôt, vous l’aurez compris, dans la cour de l’efficacité brute à la Versus de Ryuhei Kitamura que dans celle de la subtilité façon The Battery de Jeremy Gardner, Wyrmwood souffre pourtant d’un certain manque de finesse. Car c’est bien beau de se la jouer bourrin tout du long (avec une vraie efficacité, on le répète), mais accrocher à ce train de marchandises lancé à toute allure un wagon où se trouverait un script un poil plus fouillé et/ou moins simpliste n’aurait pas été un luxe. On passe tout de même un moment assez jouissif mais on attend quand même de voir ce que pourra faire Roache-Turner dans un futur film avec un script plus concret. Souhaitons lui quand même une carrière au moins aussi digne que celle des frères Spierig (Undead, Daybreakers, Predestination)...

par Christophe Chenallet

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