Panorama: While the Women Are Sleeping

Panorama: While the Women Are Sleeping
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While the Women Are Sleeping
Japon, 2016
De Wayne Wang
Avec : Takeshi Kitano
Durée : 1h43
Note FilmDeCulte : *-----
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Kenji est écrivain. Alors que sa vie l'ennuie et que qu'il a une panne d'inspiration, il décide de passer une semaine de vacances dans un hôtel avec sa compagne Aya. Kenji remarque un homme d'âge mûr accompagné d'une femme bien plus jeune que lui. Il décide de suivre cet intrigant couple...

PENDANT QUE LE PUBLIC DORT

Le réalisateur américain Wayne Wang a présenté avec bonhomie son nouveau long métrage, While Women are Sleeping, comme influencé par le cinéma d'Alfred Hitchcock. « N'oubliez pas que c'est une comédie », nous glisse le cinéaste en forme d'indice. While Women are Sleeping est un projet exotique qui mélange un réalisateur américain à un scénario adapté d'un auteur espagnol avec un cast japonais (dont Takeshi Kitano). Le film raconte le mystère dans lequel se perd un séduisant auteur en mal d'inspiration (Hidetoshi Nishijima, également à l'affiche de Creepy à la Berlinale) et qui semble ces dernières années avoir fait plus de pompes qu'il n'a écrit de livres. Face à lui, Kitano incarne un intrigant monsieur qui se caractérise avant tout par un généreux bidou.

Si l'on est tout à fait prêt à embarquer dans le tour de manège promis par Wang, on doit avouer que celui-ci manque à la fois de dynamisme et de fluidité. La narration qui semble n'avancer que par blocs manque régulièrement de crédibilité, malgré les efforts de la mise en scène pour nous signifier que quelque chose ne tourne pas rond (aux plans statiques succèdent des images tordues et une caméra en mouvement). While Women are Sleeping fait malheureusement partie de ces films qui mélangent mystère elliptique et récit sans queue ni tête. Au détour d'un plan assez réussi, on jette des chaussettes rouges dans une belle piscine bleue et celles-ci ressemblent à d'étranges traces de sang. C'est probablement l'image la plus ludique de ce redoutable appel à la sieste.

par Nicolas Bardot

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