Voyage au centre de la Terre 2: L'île mystérieuse
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Journey 2: The Mysterious Island
États-Unis, 2012
De Brad Peyton
Scénario : Brian Gunn, Mark Gunn
Avec : Michael Caine, Kristin Davis, Luis Guzman, Vanessa Hudgens, Josh Hutcherson, Dwayne "The Rock" Johnson
Photo : David Tattersall
Musique : Andrew Lockington
Durée : 1h34
Sortie : 15/02/2012
Sean Anderson, 17 ans, reçoit un message de détresse codé en provenance d'une île mystérieuse dont personne n'a jamais entendu parler… Tout aussi impatient que Sean de savoir d'où vient ce message, Hank, son beau-père, décide de tenter l'aventure ! Ils mettent alors le cap sur le Pacifique Sud, puis sur une destination quasi inconnue, dont personne, ou presque, n'est revenu en vie… C'est une contrée d'une beauté stupéfiante, où vivent d'étranges et effrayantes créatures entre des volcans et des montagnes d'or. Une île qui n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets. Accompagnés de Gabato, seul pilote d'hélicoptère prêt à s'embarquer dans l'aventure, et de sa fille Kailani, aussi ravissante qu'intrépide, ils partent à la recherche de cette terre lointaine : ils devront sauver le seul être humain qui y habite et fuir avant qu'un terrible volcan ne submerge l'île et n'enfouisse ses trésors à tout jamais…
WELCOME TO THE ROCK
A posteriori, on a sans doute été trop indulgent envers l'adaptation de Voyage au centre de la terre sorti il y a quatre ans, probablement parce qu'il s'agissait du début de la vague des films en 3D. Déjà à l'époque, on ne se faisait pas d'illusions sur ce qui restait en gros un pur film d'exploitation, vraisemblablement mis en chantier uniquement pour profiter du relief et donc dénué de prétentions. En troquant le bovin et mollasson Brendan Fraser pour le toujours aussi charismatique Dwayne Johnson, cette suite acquiert un énorme quota sympathie, auquel contribue également Michael Caine (par contre, carton rouge à Luis Guzman en comic relief embarrassant). Johnson est particulièrement génial lorsqu'il officie dans deux registres diamétralement opposés : le badass ultime (exemple : Fast & Furious 5) et l'auto-dérision (exemple : Be Cool). Ici, il œuvre clairement dans la deuxième catégorie, donnant notamment naissance à deux séquences improbables et objectivement débiles (il fait danser ses pecs et fait rebondir des baies dessus et plus tard il chante en jouant du ukulélé), mais le hors sujet est tellement assumé que cela en devient hilarant. Bénéficiant d'un plus gros budget, ce second volet peut également se permettre d'élargir le scope de l'aventure, proposant entre autres deux courses-poursuites avec des créatures littéralement plus grandes que nature. Le gros atout du film est de ne jamais perdre de temps. Tout s'enchaîne très vite, qu'il s'agisse de codes à décrypter, de cartes à déchiffrer, d'événements à interpréter... En fait, tout va presque trop vite, adoptant un aspect un peu je-m'en-foutiste dans l'écriture qui jure dès lors que le récit essaie de donner dans le développement de thématiques. Cependant, cela témoigne surtout d'un film qui n'a pour seul ambition que de faire plaisir à son public, la 3D en tête, osant un crossover de références diégétisées assez amusant, jusqu'à un épilogue au teasing jouissif pour l'hypothétique troisième épisode. Si Dwayne Johnson rempile, on achète.
