Véritable Histoire du Petit Chaperon Rouge (La)
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Hoodwincked
États-Unis, 2005
De Cory Edwards, Todd Edwards, Tony Leech
Scénario : Cory Edwards, Todd Edwards, Tony Leech
Avec : Xzibit, Anthony Anderson, James Belushi, Glenn Close, Anne Hathaway, David Ogden Stiers, Patrick Warburton
Musique : John Mark Painter
Durée : 1h20
Sortie : 25/01/2006
Rouge passe le plus clair de son temps à livrer des gâteaux aux habitants de la forêt. Le jour où la tradition familiale des cookies de sa mère-grand est menacée par un énigmatique voleur de recettes, elle décide de se rendre chez son aïeule pour mettre en sécurité la bible qui contient tous ses secrets culinaires. Arrivée à la maisonnette, la vieille dame ligotée dans le placard a été remplacée par le loup et un bûcheron fait irruption en poussant des cris effroyables… Tout ceci serait-il lié au vol de recettes? L’inspecteur Flippers mène l’enquête.
TIRE LA CHEVILLETTE ET LA BOBINETTE CHERRA
Etonnante transposition que cette Véritable histoire du Petit Chaperon Rouge qui caracole à la deuxième place du box-office américain dès sa première semaine. Reprenant les quatre personnages principaux de la version des frères Grimm (le chaperon, le loup, la mère-grand et un bûcheron ersatz du chasseur), les frères Edwards s’amusent à remettre en question les présupposés qui les entourent. Et si le Petit Chaperon Rouge n’était pas si innocente qu’elle le paraît? Et si les méfaits du loup n’étaient après tout qu’un terrible hasard de circonstances? Et si la mère-grand n’était pas sénile? Et si le bûcheron n’avait réellement aucun intérêt dans cette histoire? Décomposé et modernisé, bourré de références aux films noirs des années 50 et aux blockbusters de ces vingt dernières années, le conte prend un réel coup de jeune grâce à un rythme soutenu et certaines idées décapantes (notamment le bûcheron et les assistants du loup). On regrettera cependant quelques faiblesses dans l’écriture de certains des personnages (les méchants, la mère-grand) et de la scène de fin, et une esthétique très approximative. Si l’aspect limité, voire schématique, de l’animation apporte parfois un caractère enfantin bienvenu à certaines scènes (principalement celles du bûcheron), il donne le plus souvent l’impression d’être face à une technique mal maîtrisée, ou du moins d’une façon tout à fait inégale. Des défauts qui s’estompent ça et là, laissant au premier plan une bonne humeur contagieuse et des running gags fort sympathiques.
