Upside Down
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Canada, 2011
De Juan Solanas
Scénario : Juan Solanas
Avec : Kirsten Dunst, Timothy Spall, Jim Sturgess
Photo : Pierre Gill
Musique : Benoit Charest
Durée : 1h45
Sortie : 01/05/2013
Dans un univers extraordinaire, où vit un jeune homme ordinaire; Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance. Elle s’appelle Eden . Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam – si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse, l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.
STARDUST
Fier de sa Palme d'or du court-métrage en 2003 avec L'Homme sans tête et du succès critique de son premier long Nordeste, le photographe et réalisateur argentin Juan Solanas s'est senti pousser des ailes pour sa nouvelle incursion sur grand écran. Des ailes de cupidon même. Car même si c'est à un voyage fantastique et grandiose que nous invite Juan Solanas, l'affaire pourrait être simplement résumée à un "Roméo et Juliette" dans un imaginaire très poussé (visuellement le film est une réussite indéniable). Sauf qu'à trop travailler ses somptueux décors et autres images sans limites sorties des illustrations de conte de fées, Solanas oublie simplement de pousser son histoire et ses amoureux maudits vers quelque chose de plus habité. En effet, la relation et l'issue du film sont tellement cousues de fil blanc que ça en devient presque gênant par moments, surtout quand tout cela est appuyé par un ensemble de chansons pop indé d'une consistance toute relative, pour simplement arriver à l'inévitable "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Résultat, on se retrouve avec une sorte de longue compilation de clips qui pourraient accompagner un album de Florence & the machine, The Dandy Warhols ou même Empire of the Sun, sans avoir pour autant une love story digne de ce nom. Alors en ces temps printaniers où le moindre rayon de soleil a tôt fait de nous faire sentir léger, Upside Down arrivera bien à vous faire afficher un coin de sourire à l'issue de la projection, mais il aura quand même bien du mal à pleinement contenter les cœurs tendres et autres amateurs de romances plus travaillées.
