Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

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Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille. Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète. Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même. Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE SA VIE

Encore une histoire de cœur pour le sieur Calberac. Encore une histoire où les héros, âmes perdues au milieu des tourments de ce sentiment que l'on appelle l'Amour, vont devoir jouer la carte du tendre, de l'indiscipliné ou du candide pour mesurer toute la force de cette perception qui gravite autour d'eux. À croire que Cupidon s'est penché d'un peu trop près sur son berceau tant il semble rivé à ce créneau. Ceci dit, quand on sait comme lui narrer les affres de la vie sentimentale, pourquoi est-ce que l'on changerait de crémerie? Et pourtant, à défaut de changer de genre, le réalisateur d'Irène affûte son point de vue en se sentant pousser les ailes d'un conteur pour ados et en tentant le pari de débarquer après le nase 15 ans 1/2 et le succès LOL. Et le plus fort dans tout ça, c'est que ça marche! Car Calbérac possède un certain don pour la création de personnages ainsi qu'un vrai sens de la dramaturgie et du dialogue qui sonne juste. Il ne lui en faut alors pas plus pour dépasser en qualité des aînés à côté de la plaque ou trop portés sur le cliché. Avec l'aide de la petite graine Bertille Chabert, des compositions très à l'aise de Bernard Campan et du trop rare Grégory Derangère et son habile talent à habiller ses histoires de musique de circonstance, celui qui avait fait chanter et danser un certain nombre de spectateurs avec son On va s'aimer promène son regard altruiste sur l'avenir sentimental d'une famille en réapprentissage au travers des yeux d'une ado en pleine construction, un regard à la fois naïf et touchant mais qui fait mouche, pour nous offrir encore une fois un film simple et fantaisiste qui parlera à toutes les générations sans les prendre par la main. Pour ceux qui aiment les productions françaises pas mièvres ni trop pompeuses et nombrilistes Une semaine sur deux est du pain béni pour passer l'été le cœur au frais.

par Christophe Chenallet

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