Underworld 2 - Evolution

Underworld 2 - Evolution
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Underworld 2 - Evolution
Underworld : Evolution
États-Unis, 2006
De Len Wiseman
Scénario : Danny McBride, Len Wiseman
Avec : Kate Beckinsale, Tony Curran, Bill Nighy, Michael Sheen, Scott Speedman
Durée : 1h46
Sortie : 08/03/2006
Note FilmDeCulte : ***---

En cavale suite au meurtre de Viktor, seigneur vampire, Selene et Michael mènent l’enquête concernant le passé de Marcus, le premier vampire, tandis que ce dernier est ramené à la vie et va chercher à libérer son frère, William, le premier loup-garou.

ÜBERWORLD

Voici trois ans maintenant, sortait le premier volet de la franchise Underworld (potentiellement une trilogie), premier long métrage de Len Wiseman dont l’esthétique, certes sans originalité, illustrait un scénario banal et mal rythmé pillant allègrement dans des jeux de rôles célèbres de la firme White Wolf. Ce deuxième épisode, pas franchement nécessaire, vient approfondir un univers loin d’être inintéressant en exploitant un tant soit peu mieux les ressources offertes par le genre. On déplorait de ne voir dans le précédent opus, très bavard, que très peu de combats entre vampires et loups-garous. Cette suite, signée par la même équipe créatrice, corrige déjà l'une des erreurs de son prédécesseur en offrant plus d’action et moins de bla-bla. Cependant, avec un budget de 50 millions de dollars (soit le double du premier), cet Underworld 2 demeure par moments assez cheap. On sent le tournage en Europe de l’Est et la dimension de l’œuvre s’avère limitée par le peu d’argent. Néanmoins, un soin particulier est apporté aux maquillages et aux effets spéciaux: les lycans (loups-garous) ont été améliorés, notamment au niveau de la métamorphose, et le personnage de Marcus, le premier vampire, est un hybride d’homme et de chauve-souris aux attributs plutôt jouissifs. Au même titre que certaines scènes d’action qui tirent le meilleur de leurs décors restrictifs, lorsqu’elles ne sont pas trop redondantes. Comme son titre l’indique, Underworld 2 marque une évolution depuis le dernier chapitre, mais demeure parcouru de défauts similaires, notamment au niveau de la narration. Le dernier tiers du long métrage tend une fois de plus à tirer en longueur, mais l’action rattrape le tout in extremis. Un underblockbuster pas désagréable, donc.

par Robert Hospyan

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