Un jour sur Terre
Il était une fois la Terre, la planète miracle. Le réchauffement climatique remet en cause l'équilibre précaire de nombreuses espèces animales. De l'Arctique à l'Antarctique, des ours blancs aux baleines à bosse, le combat pour la survie est mené.
SAUVAGE ET BEAU
5 ans de recherches, préparation et tournage, 200 endroits différents, 21 pays, 40 équipes spécialisées, des milliers d’heures de tournage, 250 jours de prises de vues aériennes: le dossier de presse d’Un jour sur Terre donne le vertige et joue la carte de la sensibilité technologique. Du jamais-vu, donc, proclamé à chaque page. Pour la première fois, une équipe a été témoin de la sortie des ours polaires; pour la première fois, une équipe a été témoin de la chasse des ourses polaires; c’est la première chasse complète tournée depuis les airs avec la technologie Cineflex. Depuis le succès des ouvrages de Yann Arthus-Bertrand (La Terre vue du ciel), on connaît l’intérêt du public pour la mise en avant du patrimoine naturel terrestre. Ce documentaire produit par la BBC pour près de 50 millions de dollars tend à l’exhaustivité aussi bien animalière que végétale. C’est sans doute ce manque d’angle véritable qui rend le spectacle aussi ennuyeux. Là où La Marche de l’Empereur réussissait à nous émouvoir à la seule vue d’un œuf de manchot échappé, Un jour sur Terre échoue à nous sentir pleinement concernés par la longue errance d’une baleine et de sa progéniture dans les eaux froides de l’hémisphère Sud. Il reste un très beau film d’images, souvent impressionnant dans sa dimension esthétique.