Turn
Turn
Japon, 2000
De Hideyuki Hirayama
Scénario : Osamu Murakami
Avec : Mitsuko Baisho, Riho Makise, Kantarou Nakamura
Durée : 1h51
Sortie : 01/01/2000
Au moment ou Maki (Riho Makise) arrive à vendre pour la première fois une de ses sérigraphies dans une galerie, elle a un accident qui la propulse chez elle à la même heure que celle de l'accident, mais apparemment 24 heures plus tôt. Seulement il y a une sacrée différence: sa mère n'est pas à la maison, ni ses voisins d'ailleurs. Les rues de Tokyo sont désertes et il n'y a même pas d'oiseaux qui chantent. La voilà qui vit chaque fois le même jour dans ce monde complètement vide, jusqu'au jour où le téléphone sonne! A l'autre bout du fil, Izumi, garçon habitant Tokyo, mais si là-bas on est en décembre, elle, elle est restée coincée en juin !!
L'intérêt principal de Turn, c'est son actrice quasi unique, Riho Makise, qui nous offre une jolie et touchante interprétation. C'est d'une importance capitale quand 75 % du film repose sur ses épaules.
Turn, c'est une jolie idée joliment interprétée et simplement mais intelligemment mise en scène. C'est légèrement répétitif mais Maki évolue constamment et sa situation aussi, et cela est montré de façon très progressive mais très claire. Peut-être que le procédé manque un peu de subtilité mais il en a juste assez pour nous emporter dans cette gentille romance entre deux êtres de différents mondes, et c'est là tout l'art du metteur-en-scène.
Les termes qui nous reviennent le plus souvent à l'esprit, c'est mignon, gentil, mais aussi lent et légèrement contemplatif. Ce film est japonais et ne déroge pas à la règle et il faut naturellement apprécier ce rythme calme.
Peut-être que l'idée de base aurait pu être plus poussée et exploitée, c'est d'ailleurs ce que l'on pense à un moment quand une troisième personne pas claire apparaît, mais apparemment, ils laissent cette opportunité (commerciale) aux américains.