La Troisième Partie du monde

La Troisième Partie du monde
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Troisième Partie du monde (La)
France, 2007
De Eric Forestier
Scénario : Eric Forestier
Avec : Clémence Poesy, Eric Ruf, Maya Sansa, Gaspard Ulliel
Photo : Patricia Atanazio
Musique : Jay Jay Johanson
Durée : 1h45
Sortie : 18/06/2008
Note FilmDeCulte : **----
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Emma, une jeune femme mystérieuse, se découvre peu à peu un pouvoir étrange : à son contact, ses amants disparaissent. François, astronome spécialisé dans l'étude du phénomène des trous noirs, rencontre Emma dans un aéroport. Il tombe aussitôt amoureux de cette jeune femme belle et fascinante. Une idylle se noue entre les deux jeunes gens. Mais au bout de quelques jours, François disparaît sans laisser de traces.

ET HOP JE DISPARAIS

La Troisième Partie du monde marche, un peu à l’image de son titre, en trois parties. La première, entre Poesy et Ulliel, est probablement la plus efficace, instantanés d’un coup de foudre jeunot à très très légère inquiétante étrangeté avec ses nébuleuses célestes qui apparaissent ça et là et ses beaux plans de cheveux et d'herbe. Des premiers pas prometteurs, achevés sur ce plan de route plongée dans de fascinantes ténèbres… mais le film s’arrête plus ou moins là. Le deuxième "segment" oscille entre du drame frenchy peu inspiré (engueulade dans la cuisine, bisous sonores et interdits dans la voiture) et du fantastique minimaliste qui laisse tout le loisir d'imaginer ce qu'un Kurosawa aurait pu faire des mêmes ingrédients - à savoir un ectoplasme, un salon blanc, une porte. Eric Forestier peine à donner un peu d'électricité à tout ça, malgré une tension efficace entre Poesy et son Eric Ruf de partenaire. Las, La troisième et dernière partie ressemble un peu à un parcours où l’on fait suivre une carotte tout du long avant de la jeter aux orties. Car, sans vouloir posséder toutes les clefs du mystère, Forestier disperse juste quelques indices/symboles féminins (une héroïne dite "profonde", une Japonaise "humide", des mecs disparaissant dans le trou noir, et hop) dans un ensemble poudre aux yeux assez hésitant, assez mou, pas désagréable, mais frustrant et inachevé.

par Nicolas Bardot

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