Le Transporteur III
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France, 2008
De Olivier Mégaton
Scénario : Luc Besson, Robert Mark Kamen
Avec : François Berléand, Robert Knepper, Jason Statham
Musique : Alexandre Azaria
Durée : 1h30
Sortie : 26/11/2008
Parce qu'il est le spécialiste incontesté des livraisons à haut risque, Frank Martin se voit contraint, sous la menace, de transporter deux sacs imposants et une jeune Ukrainienne depuis Marseille jusqu'à Odessa. Que contiennent les sacs ? Qui est cette fille? Pourquoi doit-il l'accompagner ? Quels enjeux se cachent derrière cette livraison ? Frank ne sait pas grand-chose, et surtout pas comment il va sortir de ce piège tendu par un adversaire bien plus redoutable que les précédents...
JASON SE TATANNE 3
Parti s’engager sous les horizons de la bannière étoilée pour réaliser un Incroyable Hulk de très honnête facture, l’actionneur et chef d’orchestre Louis Leterrier cède aujourd'hui son fauteuil de réalisateur officiel de la franchise au clippeur Olivier Megaton (Exit, 2000, La Sirène rouge, 2002) pour ce troisième épisode dispensable d’une série qui n’en méritait pas tant. Et le film de venir s’inscrire dans l’évidente lignée des épisodes 1 et 2 sans perdre ni gagner en saveur. Bon en même temps on parle du Transporteur, donc ici la saveur se fait à coup de savate, de poursuites en voiture improbables assaisonnées au son hip-hop, rock et electro fat et furieux, de punching balls humains et d’une jolie poupée pour les besoins d’un scenario pretexte. « Les regles ont changé » stipule la tagline de l’affiche ? Pas sûr. Sauf que cette fois-ci, la production du film essaye d’élargir son public et espère attirer dans les mailles de son filet la gente féminine en y mettant toujours plus de Statham tout en muscles saillants et torse poil, un Robert « Prison break » Knepper toujours accompagné de sa fabuleuse gueule d’ange ainsi qu'une romance ridicule mais tout ça au service de la Cool attitude 4 ever ! Après il ne faut pas non plus ruer dans les brancards et crier au scandale. Au moins dans les films d’action labelisés Europacorp on en a presque toujours pour son argent. Il est sera donc généralement préférable de se cogner un épidode 3 de cette saga là plutôt que n’importe quelle comédie pas drôle et pénible dont la compagnie à aussi le secret. Et puis avouons-le, c’est jamais vraiment douloureux de voir Statham poursuivre une armée de pantins prêts à se faire decouenner.
