Tragedy girls

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Tragedy girls
États-Unis, 2017
De Tyler MacIntyre
Avec : Josh Hutcherson
Musique : Russ Howard III
Durée : 1h39
Note FilmDeCulte : **----
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Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux.

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Non content d’avoir changé la donne de la communication moderne, les réseaux sociaux offrent désormais un terreau très fertile pour nombre de réalisateurs d’horreur moderne qui ne savent pas forcément quoi raconter mais trouvent toujours une excuse pour enchainer un certain nombre de morts grâce à un tweet mal perçu, une photo mal interprétée ou même une demande d’ami incongrue. Unfriended, Friend request, Disconnect (pour n’en citer que quelques uns), le phénomène ne fait que commencer et ne semble pas prêt de s’arrêter. Et si Tragedy girl tente d’en contourner légèrement le contexte en en “dénonçant“ les addictions, il n’en reste pas moins un film aussi superficiel que ceux précédemment cités, même s’il essaye de se donner une certaine fraicheur via certains effets de style visuels.

Problème, l’excellent Detention est déjà passé par là. Et si certains ont osé comparer ce film à celui de Joseph Kahn, force est de constater que Tyler MacIntyre n’en a ni le talent, ni le niveau et encore moins la force du sous-texte. Comédie gore qui détourne les bases du slasher et en “tord“ les codes en inversant les rôles, Tragedy girls use surtout d’une ambiance pop fun flashy pour arriver à ses fins, sans jamais vraiment creuser le fond, et ne s’avère être en fait qu’une pelloche trash kikoo lol hyperglycémique qui en écœurera plus d’un. Si en plus, comme pour se justifier et caresser le fan dans le sens du poil, le réalisateur abuse des citations et autres clins d’œil (au hasard, Dario Argento, Martyrs, Halloween, Cannibal holocaust, etc.), l’ensemble devient vite écœurant, mais pas dans le bon sens du terme pour ce genre de production.

par Christophe Chenallet

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