Toute la beauté du monde

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Toute la beauté du monde
France, 2005
De Marc Esposito
Scénario : Marc Esposito d'après d'aprés l'oeuvre de Marc Esposito
Avec : Jean-Pierre Darroussin, Albane Duterc, Zoé Felix, Marc Lavoine, Tom Mitaux, Pierre-Olivier Mornas
Photo : Antoine Roch
Musique : Béatrice Thiriet
Durée : 1h43
Sortie : 08/02/2006
Note FilmDeCulte : **----
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Franck et Tina. Il l'aime, mais elle ne peut pas l'aimer: l'homme de sa vie vient de mourir et elle est en pleine dépression. Lors d'un voyage en Asie où Tina tente de reprendre goût à la vie, Franck s'impose en douceur comme un guide, un compagnon de voyage, bientôt comme un ami... Tina finira-t-elle par aimer Franck?

SEULS SUR LE SABLE, LES YEUX DANS L’EAU

Dans son précédent et premier film Le Cœur des hommes (2003), Marc Esposito essayait d’analyser, à travers les destins sentimentaux de quatre amis quarantenaires, ce qui fait avancer et évoluer l’homme: l’amour et tout ce qu’il entraîne. Pour son retour derrière la caméra, Esposito récupère une partie de son casting précédent, à savoir Lavoine, Félix et Daroussin, et décide d’expatrier tout ce beau monde vers Bali, afin d’étourdir et d’enivrer encore plus le cœur de ses héros et, espère-t-il, celui de son public. Un amour incontrôlé face à un cœur meurtri, en parallèle avec un paysage bucolique où le temps semble s’être arrêté et où le bien-être semble être la sève qui coule dans les veines de ces lieux magiques, voilà l’engrenage dans lequel le réalisateur a voulu nous entraîner. Une sorte d’ambivalence exacerbée prompte à faire palpiter les cœurs d’artichaut et à faire fondre les âmes fleur bleue. Seulement, à vouloir insuffler tant de sentimentalisme et de tendresse à son histoire, Esposito embourbe son film dans une sorte de roman photo prépubère à l’esthétisme de carte postale, un peu à la manière d’un film touristique pour agence de voyages matrimoniale. De plus, les dialogues qui se voudraient frais et sincères sonnent finalement trop écrits et sans spontanéité, fait plutôt regrettable pour une romance qui se voudrait pourtant si légère. Et dans son monde où compter fleurette semble si important, Esposito, cet ersatz de Cupidon, brise finalement sa flèche dans une sécheresse sentimentale éculée et quasi niaise au moment où la sempiternelle St Valentin pointe son nez. Dommage.

par Christophe Chenallet

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