Tour du monde en 80 jours (Le)
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Around the World in 80 Days
États-Unis, 2004
De Frank Coraci
Scénario : David Bunello, David Goldstein, David Tichter
Avec : Ewen Bremner, Jim Broadbent, Jackie Chan, Steve Coogan, Arnold Schwarzenegger, Cécile de France
Durée : 2h00
Sortie : 11/08/2004
Mis au défi par ceux qu’il souhaiterait être ses pairs, Phileas Fogg doit faire le tour du monde en 80 jours. Il sera accompagné de Passepartout, un combattant chinois qui doit ramener une statue sacrée volée à son village.
TOURNICOTI-TOURNICOTON
Que pouvait-on attendre d’une adaptation Disney par Frank Coraci (réalisateur du sympathique Wedding Singer et du calamiteux Waterboy) d’un classique de la littérature d’aventure où Passepartout devient un artiste martial? Au vu des bandes-annonces, on était en droit de croire à la bouse. Et pourtant, il n’en est rien. Agréable surprise que ce Tour du monde en 80 jours qui, bien qu’il soit clairement destiné aux plus jeunes, s’avère fort sympathique. Malgré les transgressions (de nombreux gags débiles, des bastons tout le temps) et une structure loin d’être fouillée (le film se limite à une succession de saynètes au fur et à mesure que les protagonistes parcourent le monde et les pays), l’enthousiasme général l’emporte sur le reste. Les deux heures de métrage redoutées avant la projection passent à toute allure en grande partie dû au rythme hystérique mais surtout grâce au trio principal. En effet, Steve Coogan, célèbre comédien britannique aperçu dans 24 Hour Party People et Coffee and Cigarettes, se révèle encore une fois excellent, aux côtés d’un Jackie Chan en pleine forme et d’une Cécile de France toujours aussi adorable. On saluera également l’apparition fugace mais hilarante d’auto-dérision de notre gouverneur californien favori en prince turc. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas là d’une transcription des plus fidèle de l’œuvre de Jules Verne. On regrettera évidemment que l’entreprise n’ait pas été un tant soit peu plus sérieuse, d’autant plus que certaines séquences moins comiques sont réussies et que le film ne manque pas d’ampleur. Loin d’être un bon faiseur, Coraci se permet néanmoins des effets de transition psychédéliques pas inintéressants. Une fois accepté ce "parti pris" général, on appréciera le produit à sa juste valeur. Le Tour du monde en 80 jours n’est pas un très bon film mais une oeuvre de divertissement sympathique.
