The Thing

The Thing
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Thing (2011) (The)
États-Unis, 2011
De Matthijs Van Heijningen Jr.
Scénario : Eric Heisserer, Ronald Moore
Avec : Joel Edgerton, Mary Elizabeth Winstead
Photo : Michel Abramowicz
Musique : Marco Beltrami
Sortie : 12/10/2011
Note FilmDeCulte : ***---
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Dans un centre de recherche en Antarctique, la découverte d'un vaisseau spatial extraterrestre met en conflit Kate Lloyd, jeune diplômée, et le Dr. Sander Halvorson. Tandis que celui-ci décide de poursuivre ses recherches, Kate engage Sam Carter, pilote d'hélicoptère pour retrouver les occupants du mystérieux vaisseau.

Video: 'The Thing' Movie Trailer

Difficile de dire ce qui est, à Hollywood, de l’ordre du remake, de la prequelle, de la séquelle, du reboot… On ne compte plus en effet les innombrables relectures de films plus ou moins connus, et ce depuis les tout débuts du cinéma américain (d’ailleurs, The Thing, l’orignal de Carpenter, n’était-il pas déjà lui-même un remake ?). Dernier en date, en attendant les nouvelles versions des Chiens de paille, de Robocop, de Hellraiser et Cie, ce The Thing 2011 qui, sans trop se fouler, reprend à la lettre les rebondissements du précédent, les transposant dans une base norvégienne déjà entraperçue. Pour qui n’a pas vu le Carpenter, ce pseudo remake peut valoir le coup : effets-spéciaux réussis, petits moments de flippe bienvenus, mise en scène correcte, humour, grand froid, tout y est. Malheureusement, outre des rebondissements et des personnages pas toujours bien crédibles, et un environnement encore trop clean comparé à la crasse dans laquelle évoluaient Kurt Russell et ses compagnons en 1982, c’est surtout le projet en lui-même et son déroulement qui posent problème. En tant que préquelle, The Thing 2011 ne peut qu’aller vers un dénouement que l’on connaît déjà. En tant que remake, The Thing 2011 ne peut que répéter les meilleures scènes du Carpenter. Et le film de se dérouler sans véritable surprise, jusqu’à un final qu’on imagine déjà avant même le générique de début. Reste malgré tout quelques beaux moments, et surtout le plaisir d’entendre à nouveau les quelques notes de la sublime et terrifiante partition de Big John.

par Anthony Sitruk

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