Festival de Gerardmer 2021 : The Mortuary Collection
Une jeune femme pénètre dans une très vieille maison funéraire afin de s’enquérir de l’annonce d’emploi affichée à l’extérieur. Elle est accueillie par l’imposant Montgomery Dark, croque-mort de son état. L’entretien d’embauche prend la forme de récits macabres racontés par le taulier, tous plus terrifiants les uns que les autres, pour le grand plaisir de la candidate.
LES CONTES DÉCRÉPIS
Comme nombre de ses prédécesseurs, The Mortuary Collection est une de ces anthologies horrifiques où chaque segment est maladroitement relié à un même tout par un prétexte narratif faible. Difficile de trouver un axe critique général concernant l'exercice tant les séquences sont disparates. La première histoire est courte au point d'en être inconséquente. La seconde, prévisible, demeure animée d'un vague propos évident mais jusqu'au-boutiste dans son inversion des rôles donc relativement amusante. La troisième cache l'improbabilité de son avalanche de rebondissements sysyphéens derrière la sempiternelle excuse de la folie (avec toutefois une jolie séquence finale). Et la dernière, clairement la meilleure et la plus surprenante, s'avère être en réalité une inclusion dans son intégralité d'un court métrage du réalisateur. L'épilogue sert de conclusion au tout mais sans justifier la non-parenté avec les autres histoires au-delà de la "morale" et n'en finit plus de finir. Dans l'ensemble, l'expérience n'est pas désagréable mais inégale et longuette. Comme une compilation hasardeuse d'épisodes des Contes de la crypte.