Festival de Gerardmer 2021 : The Dark and the Wicked
États-Unis, 2020
De Bryan Bertino
Scénario : Bryan Bertino
Durée : 1h34
Louise et Michael se rendent à la ferme familiale où ils ont grandi, au chevet de leur père mourant. Leur mère, en proie à des crises de démence, est convaincue qu’une force extérieure s’est insinuée dans leurs vies. Les incidents troublants se multiplient et se font de plus en plus inquiétants.
NO COUNTRY FOR VIEUX FILMS D'HORREUR
Une fois la séance terminée, on est encore à la recherche d'un semblant d'intérêt dans The Dark & The Wicked. Mais cela restera davantage un mystère que celui qui essaie tant bien que mal d'animer le film. Dans un premier temps, le décor choisi pour cette histoire a de quoi s'avérer prometteur. En effet, l'ancrage rural mais dans le réel, et non le cliché de l'Amérique profonde et ses bouseux déviants qui ont fait les belles heures (lol, non) du cinéma d'horreur, recelait un potentiel certain, dans sa capacité de montrer une réalité peu explorée au sein du genre. Que nenni, le traitement ne dépasse pas le synopsis générique ci-dessus et l'intrigue, qui aurait par conséquent pu être transposée absolument n'importe où, n'intrigue pas mais endort. Ou tue à petit feu. En un sens, c'est raccord avec le seul quantum de iota de début de soupçon d'intérêt que peut avoir l'ouvrage, dans sa métaphore sur comment la maladie d'un individu finit par avoir raison de la vie de ceux qui veillent à son chevet. Deep.