Thanksgiving - La Semaine de l'horreur

Thanksgiving - La Semaine de l'horreur
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Thanksgiving - La Semaine de l'horreur
Thanksgiving
États-Unis, 2023
De Eli Roth
Scénario : Eli Roth
Avec : Patrick Dempsey
Musique : Brandon Roberts
Durée : 1h47
Sortie : 29/11/2023
Note FilmDeCulte : ****--
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Un an après qu’un Black Friday a viré au chaos, un mystérieux tueur s’inspire de la fête traditionnelle de Thanksgiving et terrorise la ville de Plymouth (Massachussetts), berceau de la célèbre fête. Alors que les habitants sont éliminés les uns après les autres, ces meurtres qui semblaient aléatoires, révèlent un plan plus vaste et sinistre. Les habitants découvriront-ils le tueur et survivront-ils à la fête... ou deviendront-ils les invités de son dîner de Thanksgiving complètement tordu ?

UNE BONNE FARCE

Il y a de cela 5 ans, on avait laissé Eli Roth sur le pénible souvenir de deux films hors de sa zone de confort, le calamiteux remake de Death Wish et l'anonyme film pour enfants La Prophétie de l'horloge, et c'est après avoir tourné une adaptation du jeu vidéo Borderlands, toujours pas sortie car sujette à des reshoots qui se seront faits sans lui, que le cinéaste revient à ses amours premières et surtout au niveau de ses quatre premiers films. Pour ce faire, il semblerait que le retour aux sources se devait d'être littéral, Roth adaptant enfin en long métrage la fausse bande-annonce qu'il avait tournée pour être diffusée entre les deux volets du diptyque Grindhouse, jamais sorti dans sa programmation intégrale chez nous, et qui parodiait le principe de films d'horreur à thématique de fêtes tels que Halloween ou Black Christmas. Toutefois, le plus surprenant dans cette version longue, c'est que si le film n'a pas les pieds fermement ancrés dans le premier degré, il évite le pastiche et le méta, offrant un véritable slasher qui s'efforce d'être généreux en morts inventives et douloureuses. Le film privilégie clairement le fun et le dégueu à la tension, plus encore que les précédents Roth, et s'il ne saurait se targuer d'avoir un propos aussi clair que la dénonciation du tourisme sexuel de Hostel ou des hacktivists de The Green Inferno, l'introduction anti-consumérisme (qui prend bien son temps avant d'atteindre son apogée jouissive) et la place, pas surfaite, des réseaux sociaux dans l'intrigue donnent une un minimum de résonance à la gaudriole. Sympathique.

par Robert Hospyan

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