Terra Formars
500 ans auparavant, afin de répondre aux problèmes de surpopulation sur la Terre, des scientifiques envoient des cafards sur Mars afin de rendre la planète habitable. De nos jours, soit en 2599, après l’échec d’une première tentative de colonisation, le gouvernement envoie sur Mars une nouvelle expédition composée de hors-la-loi de tous bords afin d’exterminer les cafards. Mais ces insectes minuscules se sont transformés en créatures humanoïdes à la force surhumaine.
COWBOYS ET ENVAHISSEURS
On le sait, le stakhanoviste Takashi Miike n’est pas le dernier pour la déconne, surtout quand il s’agit d‘adapter du manga complètement barré (souvenez-vous de Ichi the killer ou de The Mole song – undercover agent Reiji par exemple) ! Mais si en plus on lui file les pleins pouvoirs sans jamais oser essayer de le freiner, on sait qu’on va forcément se retrouver avec un produit complètement barré et What the fuck. C’est aussi ça qu’on aime chez lui (ou pas), des films sans filtre qui défoncent tout sur leur passage et qui ne se retiennent jamais. Ce Terra Formars ne déroge pas à la règle, et repousse même certaines limites... Car si on devait trouver des points de comparaison, on pourrait vous dire de vous attendre à l’enfant bâtard de Starship Troopers et Joe’s Apartment. Tout un programme non ?
Si en plus les héros sont des rebuts bras cassés prêts à se faire bouffer le cul par des cafards mutants débiloïdes dans des combats à la Dragonball et avec des monstres rappelant les bons vieux méchants caoutchouteux des sentaïs à la Bioman de notre enfance, vous savez qu’on a atteint un point de non-retour qui devrait dérouter les plus frileux. Tant pis pour eux ! John Rambo avait coutume de dire que “ Pour survivre à la guerre, il faut devenir la guerre !“, Miike lui répondrait que non, “ Pour survivre à la guerre, il faut devenir une blatte !“.