Tellement proches

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Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu'il épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, Jean-Pierre, à Créteil. Mais ce soir, plus que d'habitude, Alain est à bloc, il bout comme une cocotte prête à exploser. Il en a marre, marre de se planter à chaque fois sur le chemin pour aller à Créteil, marre de se taper les petits conseils de vie de chez Jean-Pierre et de sa femme Catherine qui élève ses enfants comme des chevaux, marre d'attendre de dîner l'estomac vide en regardant les spectacles soporifiques de leur fille Gaëlle, marre de regarder pour la énième fois la vidéo de leur mariage, marre aussi de son autre belle-sœur Roxane, qui, affolé par son horloge biologique, a jeté son dévolu sur Bruno, jeune interne en médecine qui se demande un peu comment il a ce dîner. C'est vrai, Alain en a marre de ces dîners familiaux, mais il ne sait pas encore ce qui l'attend véritablement ce soir-là…Ni les jours qui suivent…

LES PREMIERS JOURS DU RESTE DE LEUR VIE

Foulant, en quelque sorte, les pas du cinéma de Rémi Bezançon, le troisième film du tandem Toledano/Nakache choisit l’axe des tranches de vie familiales pour composer une chronique où chacun doit faire un pas de plus dans la vie pour évoluer et continuer son chemin. Film que l’on pourrait donc prendre comme la suite de Ma vie en l’air, où l’on retrouverait le personnage de Vincent Elbaz (véritable colonne vertébrale de l’histoire) désormais adulte et père de famille, Tellement proches se présente d’abord comme un sketch de l’impayable Selig, où séquences quotidiennes ont tôt fait de tourner à l’hystérie, avant de virer petite fable familiale, mais toujours caustique, où chaque élément d’une même cellule éclate et se doit d’éclater pour mieux se reconstruire. Quand l’élastique de la vie est trop tendu et prêt à péter, du père adulescent au fils hyperactif, de la mère trop responsable au beau-frère trop séquestré dans son rôle de père exemplaire, etc., l’accomplissement se présente comme seule alternative et comme seule situation viable pour cimenter sa véritable tribu. Dressant des bilans d’étapes de vie comme sur leurs deux précédents films, à savoir Je préfère qu’on reste amis et Nos jours heureux, le duo prouve encore une fois qu’il sait écrire des histoires drôles et émouvantes sur la faillibilité de l’homme sans toutefois jamais le rendre ridicule grâce à de géniaux personnages, des situations plus que tangibles malgré les exemples grossis et traits de caractères un brin tirés, et à une certaine inspiration sûrement puisée dans un véritable quotidien. Le film s’ouvrirait officiellement sur la formule "inspiré de faits réels" que ca n’étonnerait personne. Humour qui fait mouche et émotions franches, voilà donc le programme savamment dosé de ce troisième essai d’un tandem qui confirme encore une fois tout le bien qu’on pensait déjà de lui.

par Christophe Chenallet

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