Super héros movie
Superhero movie
États-Unis, 2007
De Craig Mazin
Scénario : Craig Mazin
Avec : Pamela Anderson, Drake Bell, Christopher McDonald, Leslie Nielsen, Sara Paxton, Marion Ross
Photo : Thomas E. Ackerman
Musique : James L. Venable
Durée : 1h25
Sortie : 04/06/2008
Lycéen timide et mal dans sa peau, Rick River vit avec son oncle et sa tante depuis que ses parents ont été tués. Il est secrètement amoureux de la ravissante Jill Johnson qui, pour son malheur, a déjà un petit copain. Pendant la visite scolaire d'un laboratoire de recherche, Rick est piqué par une libellule génétiquement modifiée. Peu à peu, alors qu'il voit ses forces décuplées, il comprend qu'il est désormais pourvu de super-pouvoirs. Après s'être fabriqué un costume, il adopte sa nouvelle identité : La Libellule. Mais il lui faudra affronter un redoutable ennemi, Le Sablier, déterminé à anéantir tous ceux qui l'approchent.
SUPER ZERO MOVIE
Bien que certaines adaptations officielles de super héros soient déjà des parodies à elles seules (on évitera de les citer, la liste étant malheureusement trop longue), il fallait bien que l'on écope de l'éternel et totalement dispensable pastiche filmé. Et c'est vrai que dans le genre, Craig Mazin en connaît un rayon (ou pas) puisqu'il est l’un des hommes qui se cache derrière les scénarii des déjà énormes gaudrioles Scary Movie 3 et 4. Il ne faut donc pas s'étonner de voir poindre les mêmes gags basés sous le niveau de la ceinture (il paraît que ça fait beaucoup rire dans certaines chaumières), déclinés cette fois à la sauce super-héros (après tout ça reste le sujet du film) et incorporés dans un script parodiant celui du premier Spider-Man de Sam Raimi. Alors on assistera évidemment aux éternels costumes étriqués de la blondasse Pamela Anderson, laissant apparaître ses 2 fantastiques, à une multitude de galéjades boutonneuses mêlant les célèbres héros costumés (Wolverine, La Torche, Charles Xavier, etc.) et, puisque ça ne mange pas de pain, à une surcharge de pets ! Cela dit, cette fois on peut au moins reconnaître à Mazin d'avoir agencé ses séquences autour d'un axe plus défini et linéaire que ses successions de sketches pas drôles dont il essayait de nous convaincre de la légitimité dans ses précédentes créations. Mais il ne faut pas non plus croire que ce louable effort va l'aider à sauver les meubles, le film restant à l'image des autres ouvrages du scénariste/réalisateur/pétomane : une grosse bouffonnerie graveleuse qu'il est préférable d'éviter.