Etrange Festival: Stung

Etrange Festival: Stung
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Stung
États-Unis, 2015
De Benni Diez
Scénario : Adam Aresty
Avec : Clifton Collins Jr, Jessica Cook, Lance Henriksen
Photo : Stephan Burchardt
Musique : David Menke
Durée : 1h30
Note FilmDeCulte : ***---
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À l’occasion d’une garden-party, Paul et Julia sont engagés pour servir les invités. Pour la jeune fille, il s’agit de la dernière chance de sauver sa société de la faillite. Mais les festivités sont contrariées quand débarquent des guêpes particulièrement féroces ayant muté sous les effets de pesticides.

BEE MOVIE

Ces derniers temps, faire une comédie horrifique qui ne cherche pas à taper dans le registre du nanar volontaire à base de requin est une entreprise à saluer. Et assumer pleinement le registre de la série B comme plaisir coupable mais sans jamais se moquer du genre ni de son audience est encore plus louable. Pour son premier long, on peut dire que Bennie Diez s’en est donné à cœur joie en ne s’imposant aucune limite, notamment dans sa volonté de bien faire. Pitch fendard, mutations perverses et autres effets spéciaux à l’ancienne, Stung se pare de ses plus beaux apparats. Et c’est avec un certain côté régressif qu’on assiste 1h30 durant à ce combat improbable entre quelques sympathiques personnages et un essaim de guêpes mutantes plus vicieuses les unes que les autres. Mais malgré toute la bonne volonté du monde et son réjouissant postulat de départ, le film ne dépasse jamais sa condition de court-métrage étiré. Le jeune réalisateur n’arrive pas à se dépêtrer d’un certain ventre mou et ne retrouve jamais une véritable dynamique digne de nom ni les idées farfelues qui devraient aller avec.

Les meilleures scènes sont présentes avant la moitié du film, Diez et son scénariste Adam Aresty ne trouvant plus de réelles idées à nous offrir ni à mettre sous la dent de leurs satanés insectes. Dommage, car devant un tel délire, on peut excuser de nombreux défauts. Mais en l’état, l’ensemble reste trop bancal pour remporter une pleine adhésion. Reste que ce Stung réussira toutefois à accompagner correctement vos soirées à thématique «Bestioles de l’enfer» aux cotés des Black sheep et autres Sharknado...

par Christophe Chenallet

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