Still Alice

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États-Unis, 2014
De Richard Glatzer, Wash Westmoreland
Scénario : Richard Glatzer, Wash Westmoreland d'après Still Alice
Avec : Alec Baldwin, Kate Bosworth, Shane McRae, Julianne Moore, Hunter Parrish, Kristen Stewart
Photo : Denis Lenoir
Musique : Ilan Eshkeri
Durée : 1h41
Sortie : 18/03/2015
Note FilmDeCulte : *****-
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Une prestigieuse professeur de linguistique se voit diagnostiquer un Alzheimer précoce, à l'âge de 50 ans.

DON’T YOU FORGET ABOUT ME

L’injustice a souvent été dépeinte de bien des façons au cinéma, mais quand c’est d’une manière aussi contemporaine et intime que dans Still Alice, les effets sont dévastateurs, à en croire le concert de sanglots à la sortie du film. Julianne Moore, au sommet de son art, arrive à saisir à merveille toute l’incompréhension, la peur, la détresse mais aussi l’intelligence et l’amour de son personnage, une femme belle et brillante qui a tout pour elle jusqu’à ce que son cerveau commence doucement mais sûrement à lâcher. Un sentiment d’impuissance infinie l’envahit et une boule commence à se former dans la gorge du spectateur. Alice est la première victime de la maladie mais la seconde est toute sa famille, et chacun peut se reconnaître en mère, père, conjoint, fils ou fille.

Ainsi, non seulement elle doit faire face à son propre déclin mais aussi aux réactions de son mari et de ses enfants (dont une épatante Kristen Stewart, qui se révèle douce sous ses apparences rugueuses), tour à tour perdus ou optimistes, qui la traitent comme une enfant ou qui font comme si de rien n’était. Mais comment trouver la bonne réponse quand la maladie évolue sans cesse, que les symptômes vont de flagrants à envahissants puis handicapants ? Et surtout, comment continuer à vivre alors qu’on avait encore toute la vie devant soi, ou presque, et qu’on ne peut s’empêcher de penser, quand on en a encore la capacité, que c’est purement et simplement injuste ? Encore une fois et parce qu’on ne le dira jamais assez, chapeau à Julianne Moore pour arriver à capter et retranscrire les subtilités de la maladie d’Alzheimer d’une manière crédible et touchante, et qui porte le film sur ses épaules. Film qui est, au final, une belle leçon d’amour.

par Marlène Weil-Masson

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