States of Grace

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States of Grace
Short Term 12
États-Unis, 2013
De Destin Cretton
Scénario : Destin Cretton
Durée : 1h36
Sortie : 23/04/2014
Note FilmDeCulte : **----
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Sensible et déterminée, Grace est à la tête d'un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.

ASSURÉMENT HUMAIN

Après quelques mois à tourner dans les festivals, States of Grace a récolté un beau buzz. Ce n'est pas tant la mauvaise surprise que la surprise tout court qui domine lorsqu'on découvre le long métrage de Destin Cretton. Qu'est-ce qui distingue ce film hyper-formaté de tonnes d'autres productions indé sorties du même moule ? A part le confort de voir et revoir le même film, on ne trouve guère de qualités à ce States of Grace. A la traditionnelle étude du ciné indé américain sur la famille dysfonctionnelle succède cette fois un groupe dysfonctionnel, tout aussi compressé dans une forme (de narration, de mise en scène) hyper conventionnelle et normée. Chacun a son trauma et tout le monde y va de sa confession dans ce film qui évidemment a la phobie de toute zone d'ombre. Il faut voir comment le dénouement accumule péniblement les scènes explicatives autour de chaque personnage pour qu'on soit sûr qu'aucune ellipse ne traine sur le tapis. En fond sonore, le contractuel mix de ukulélé indé avec guitarette amicale sortie de pubs pour banques sympas. Il va sans dire que l'ironie cool est de rigueur, d'ailleurs dans States of Grace on reste über-cool même quand on se chie dessus. Le long métrage a beau être mignon comme un cupcake, il est aussi très mièvre, hyper fabriqué, calibré comme un menu de fast-food; un comble pour du cinéma indépendant, alternatif, dont on vous louera probablement ailleurs l'émotion authentique.

par Nicolas Bardot

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