Star Trek

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L'avenir de la galaxie va se retrouver entre les mains de deux êtres que tout oppose. Le jeune James T. Kirk est un rebelle, une tête brûlée élevée dans une ferme de l'Iowa. Il ne lui manque qu'une cause pour se forger un destin. Spock a grandi sur la planète Vulcain. Doté d'un esprit remarquable et d'une grande détermination, il a du mal à trouver sa place parmi les siens car sa mère, humaine, lui a légué sa capacité à éprouver des émotions alors que celles-ci sont bannies par les Vulcains depuis très longtemps. A force de travail, Spock sera le premier de son espèce à intégrer Starfleet. Entre les deux hommes, la compétition est féroce. Leurs styles et leurs méthodes aux antipodes les uns des autres vont en faire des concurrents acharnés. Lorsque, sous le commandement du capitaine Christopher Pike, ils sont choisis pour intégrer l'équipage du plus sophistiqué des vaisseaux interstellaires jamais bâtis, l'U.S.S. Enterprise, ils rejoignent l'officier médical Leonard "Bones" McCoy, Montgomery "Scotty" Scott qui deviendra l'ingénieur en chef du vaisseau, l'officier des communications Uhura, Sulu, le pilote, et le tout jeune Chekov. Alors que cet équipage inexpérimenté découvre sa mission et ses propres limites, Kirk et Spock vont se retrouver face à leur première et leur plus grande épreuve. L'adversité ne leur laissera pas le choix : ils devront faire équipe comme personne ne l'a jamais fait auparavant, ou disparaître...

STAR TRIQUE

Quand, il y a deux années de cela, on entendit parler de la mise en chantier d'un nouveau Star Trek, on ne savait pas trop que penser, les derniers opus cinématographiques étant tout de même assez foireux et le ton de la série commençant sérieusement à devenir obsolète. Puis d'un coup d'un seul, notre intérêt pour la création spatiale de Gene Roddenberry s'est réveillé. La raison est toute simple : J.J. Abrams est aux commandes du projet. Du coup, si cet enfant de la télé devenu producteur / réalisateur / scénariste recycleur et nouveau St-Père du royaume des geeks, pilote un nouvel épisode de la saga, le crédit que l'on donne à l'homme derrière la sincère et évidente réussite artistique M:I-3 emporte toute l'adhésion des curieux. La tranche plus restreinte mais plus cruelle des "Trekkies" se réservant le droit de regarder d’un œil bizarre l’intrusion du créateur de Lost dans leur univers. Mais bon, il faut le reconnaître, depuis que le papy George L. a fini de faire joujou avec sa Guerre des étoiles, le space opera est en déperdition et il n'y a guère plus d'espoir de voir revenir sur les écrans un film de SF et de bataille spatiale digne de ce nom. Alors, parce qu'on a confiance en l'homme, en sa culture "geek friendly" et en sa passion, on a laissé notre cœur parler et on s'est mis à espérer, même si intérieurement un léger doute subsiste. Restait quand même une question de taille : Abrams allait-il nous pondre un épisode 11 avec un équipage emprunté aux séries qui n'ont pas connu de transposition sur grand écran (comme Deep Space Nine, Voyager ou Enterprise), ou prendrait-il tout le monde à revers en faisant table rase des quarante années de légende pour proposer une nouvelle idée ? Finalement ni l'un ni l'autre, le scénariste d’Une virée en enfer choisissant la mode reboot, qui connaît actuellement une bonne destinée grâce aux franchises de super-héros et James Bond, en décidant de proposer une sorte de Star Trek origins, ou begins c'est selon, pour mieux narrer les débuts du futur capitaine James T. Kirk et de son fidèle ami, le Vulcain à frange et oreilles pointues Monsieur Spock. Dieu qu'il est agréable d'entendre une si jolie nouvelle!

BEST OF BOTH WORLDS

Voir l'épisode 0 de l'une des deux plus grandes sagas de l'espace est un rêve de gosse pour une énorme quantité de fans de science-fiction. Evidemment, après avoir goûté au destin impitoyable d'Anakin Skywalker ces dernières années, découvrir certaines origines de cette série plutôt portée sur les messages pacifistes et savoir comment cet équipage de pionniers s'est rencontré avant de partir à la découverte de nouveaux mondes est un programme plein de promesses au demeurant. Et s’il est orchestré par un homme réellement respectueux de son projet, préférant optimiser le potentiel de ses merveilleux jouets plutôt que de les casser dans une grosse bouillie visuelle spectaculaire et je-m'en-foutiste, tous les ingrédients semblent prêts à prendre vie et à s'harmoniser sous la houlette d'un cinéaste réputé pour savoir composer avec les envies du public moderne. Car faire entrer Star Trek dans la nouvelle génération est le pari d’Abrams et de ses scénaristes. Ou plutôt ouvrir la sphère Trek à une plus large audience en transformant le classique space opera en film d'action spatial capable de concurrencer n'importe quel autre blockbuster estival à travers la rencontre de deux univers, de deux générations et de deux héros futurs frères d'armes. Spectaculairement pop, cette vulgarisation de la franchise passe donc par une dynamisation de la mise en scène un peu plan-plan des séries et de certains films, un apport de couleurs plus chaudes (la Abrams’ touch) ainsi qu’une utilisation oblique et percutante de la steadycam sur la nacelle, les coursives et autres decks de l'Enterprise. Bref, un efficace travail de réappropriation du matériau d’origine qui n’enlève concrètement aucune griffe à la série (enfin selon les règles de modernisation de mise en scène car les puristes et fans de la première heure trouveront forcément à redire) et apporte même une certaine fougue narrative à l’ensemble.

L'ETOFFE DES HEROS

Mais en façonnant le film à cette image next gen placée sous l’égide de l’action, le père Abrams n’a-t-il pas eu peur de la trahison et/ou de la démystification ? Pas vraiment. Car il préfère laisser de côté certains codes obligatoires pour mieux se concentrer sur sa vision. A l'image de son héros James Tiberius Kirk, il n'a pas peur du "qu'en dira-t'on" et assume pleinement ses choix. Est- ce d'ailleurs pour apposer ce nouveau sceau que le compositeur Michael Giacchino n'utilise jamais, ou esquisse à peine, le fameux thème musical - si ce n'est dans son générique de fin ? En tout cas, une fois cette nouvelle mécanique construite et le nouveau cahier des charges écrit, il ne reste plus à l’équipe de créateurs qu’à combler les trous et composer avec un éternel passage à l'âge adulte et aux responsabilités concernant les deux héros, différents conflits d'intérêts et actes de rébellion face aux règlement de l’académie Starfleet, malheureusement un méchant Romulien peu charismatique au plan machiavélique un peu trop basique, pléthore de scènes d’action auxquelles il manque quand même une ultime et inoubliable séquence époustouflante qui imprimerait définitivement nos rétines, mais surtout la rencontre au sommet de deux des icônes les plus charismatiques de l’espace ainsi que leurs subalternes. Car même si le film se concentre principalement sur ce tandem Kirk/Spock, tous les autres membres d'équipage possèdent leur scène clé qui évite de les catégoriser en tant que simples faire-valoir. D’autant que quelques figures emblématiques de la "sous-culture" comme Simon Pegg (Shaun of the Dead), Zachary Quinto (Heroes) et John Cho (Off centre) sont venues prêter mains fortes au projet dans les rôles glorifiant de Scotty, Spock ou Sulu et que Leonard Nimoy himself est venu adouber cet opus en assurant la liaison totale avec pérennité. Un point de plus pour l’assimilation de l’espace, cette ultime frontière. Bonne surprise donc que ce Star Trek. Car en l'état, l'ex-scénariste de l'actionner mielleux Armageddon, du mélo mielleux Forever young et du drama mielleux A propos d'Henry nous offre une agréable nouvelle version cinématographique d'une série télé, pouvant rallier spécialistes et néophytes, en ouvrant une nouvelle franchise prête à nous emmener là où personne n’est encore jamais allé et à qui on souhaite longue vie et prospérité.

par Christophe Chenallet

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