Sri Lanka National Handball Team
Machan
Sri Lanka, 2008
De Uberto Pasolini
Scénario : Uberto Pasolini, Ruwanthie de Chikera
Avec : Dharshan Dharmaraj, Dharmapriya Dias, Manam Jayasinghe, Mahendra Perera, Sujeewa Priyalal, Gihan de Chickera
Photo : Stefano Falivene
Musique : Stephen Warbeck, Lakshman Joseph de Saram
Durée : 1h40
Sortie : 19/08/2009
Stanley et Manoj essaient désespérément d'obtenir un visa pour l'Allemagne, jusqu'au jour où Stanley tombe par hasard sur une invitation à un tournoi international de handball en Bavière. Les deux amis décident de monter leur équipe. Sauf que ce sport est inconnu au Sri Lanka et que tout le monde veut profiter de cet aller simple...
I BELIEVE IN MIRACLE
Prix Iris du meilleur film lors de l'édition 2009 du Brussels Film Festival, Sri Lanka National Handball Team arrive sur les écrans français. C'est en entendant l'histoire vraie de cette équipe entière de handball du Sri Lanka qui se volatilisa pendant un tournoi en Allemagne qu'Uberto Pasolini (producteur de The Full Monty) a l'idée d'en faire un film. Il choisit pour cela le ton léger de la comédie, teintant ça et là son métrage de touches dramatiques sur la réalité des conditions de vie dans les taudis du Sri Lanka. Machan, titre original du métrage signifiant « Camarade », « Frère » pour deux hommes de la même classe sociale, situe bien le côté humain, solidaire, de l'aventure même si malheureusement les bons sentiments portent de gros sabots, notamment lors de la fin du film dans l'auberge allemande. De même un traitement psychologique plus fouillé des personnages n'aurait pas nui à l'intrigue, tout comme un équilibrage du contexte de l'histoire. En effet, ces hommes et femmes sont prêts à tout sacrifier pour un eldorado européen, source semble-t-il inépuisable de solutions à leurs problèmes, et le héros principal est un écervelé gaffeur alors qu'un autre ne voit qu'une solution de quitter une femme tyrannique. Les scènes reflétant la misère au quotidien apportent donc un équilibre instable au métrage le rendant bancal, maladroit. Un choix plus radical de point de vue, documentaire ou comique, aurait pu éviter cet écueil.