The Spirit

The Spirit
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Spirit (The)
États-Unis, 2008
De Frank Miller
Scénario : Frank Miller
Avec : Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson, Jaime King, Gabriel Macht, Eva Mendes, Sarah Paulson
Photo : Bill Pope
Musique : David Newman
Durée : 1h43
Sortie : 31/12/2008
Note FilmDeCulte : *-----
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit
  • The Spirit

Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d'entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d'immortalité, il s'apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l'aimer ou le tuer... Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l'a vu naître... deux fois.

C'EST MOCHE UNE VILLE LA NUIT

Fort de ses débuts à la mise en scène aux côtés de Robert Rodriguez sur l'adaptation de son propre Sin City, le célèbre auteur-dessinateur de comics Frank Miller s'est mis en tête de poursuivre une carrière de cinéaste et, en guise de première oeuvre cinématographique en solo, il choisit de porter à l'écran l'oeuvre de son illustre confrère Will Eisner, The Spirit. On savait déjà que Miller considérait son prédécesseur comme l'un de ses maîtres, comme peut en témoigner le livre-entretien Eisner/Miller édité il y a quelques années. Cependant, là où l'on pouvait espérer de Miller une transposition respectueuse du matériau de base, le réalisateur préfère se réapproprier à 100% la source en signant un ouvrage aux parti-pris forme et narratif proche de... Sin City. Par conséquent, l'essai apparaît certes personnel mais franchement peu intéressant. The Spirit ressemble aux pires travaux de son auteur (cf. la bande-dessinée Dark Knight : La Relève). Il a beau être visiblement conscient de son délire haut en couleurs qui voudrait marier un certain sens de l'épure avec une expérimentation visuelle, au final, le résultat ne prend pas. Derrière ses apparats d'illustrations originales, l'effort paraît bien peu inspiré, comme une mixture inaboutie de Sin City ou Speed Racer, jamais homogène. Quelques belles images, perdues dans la masse, surnagent mais dans l'ensemble, Miller échoue là où Rodriguez, Zack Snyder (sur 300) et les Wachowski ont déjà réussi. Une iconisation du vide agrémenté d'un humour douteux.

par Robert Hospyan

En savoir plus

Quelques liens :

Partenaires