Smoking (Le)

Smoking (Le)
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Smoking (Le)
The Tuxedo
États-Unis, 2002
De Kevin Donovan
Scénario : Michael J.Wilson, Michael Leeson
Avec : Jackie Chan, Ritchie Coster, Jennifer Love Hewitt, Jason Isaacs, Debi Mazar, Peter Stormare
Durée : 1h38
Sortie : 25/12/2002
Note FilmDeCulte : ***---

Jimmy Tong est recruté par la CIA pour être le chauffeur de Clark Devlin, agent secret. Lorsque celui-ci est blessé, il confie à Tong son smoking, un uniforme doté d'intelligence artificielle et expert en stratégies de combats et d'espionnage.

Le Smoking est un film qui tient sur son seul pitch: une tenue de soirée qui permet à quiconque le porte de devenir l'homme qui vaut trois milliards. Malheureusement, le film ne se limite qu'à ça et comme son titre l'indique, c'est le costume seul qui est au centre du film. L'idée de "justifier" les pirouettes et les cascades folles du légendaire Jackie Chan par ce concept était intéressante, mais à l'instar du récent The One, le matériau demeure sous-exploité. Le scénario se veut une parodie de James Bond mais reste inférieur à celui d'autres essais dans le même genre comme la trilogie Austin Powers, malgré quelques trouvailles du côté des personnages. Jason Isaacs incarne un parfait ersatz de 007, et l'on souhaiterait presque voir plus souvent à l'écran tellement il est plus à sa place que le pauvre artiste martial. Quant à Jackie Chan, l’on croirait voir ici son premier film américain tant ses talents sont mal employés. De son côté, Jennifer Love Hewitt joue une sorte de variation sur l'archétype de la Bond Girl, ici elle est plutôt futée et ne succombe jamais au charme de son partenaire vu que celui-ci en est totalement dépourvu.

Cependant, les auteurs sacrifient ce potentiel humoristique au profit de la mise en avant du smoking et de ses prouesses, ce qui aurait pu s'avérer plus intéressant si le réalisateur débutant avait su filmer correctement les scènes d'action. Avec un démarrage et une fin qui tirent en longueur, le film est dans l'ensemble assez faible mais émerge légèrement par brefs instants, évitant au spectateur de sombrer dans l'ennui le plus total.

par Robert Hospyan

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