Slackers

Slackers
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Slackers
États-Unis, 2002
De Dewey Nicks
Scénario : David H. Steinberg
Avec : James King, Michael C. Maronna, Laura Prepon, Devon Sawa, Jason Schwartzman, Jason Segel
Durée : 1h26
Sortie : 24/07/2002
Note FilmDeCulte : *-----

Dave, Sam et Jeff sont trois colocataires vivant sur le campus où ils traversent leurs études grâce à diverses magouilles et tricheries. Ethan, élève ringard typique de chaque bahut, les prend un jour sur le fait. Rancunier depuis une petite embrouille avec Dave, il les fait chanter afin qu'il l'aide à conquérir la jeune Angela, qu'il adule.

L'histoire originale du film aurait pu permettre une sympathique comédie romantique, jeune et fraîche, parfaite pour l'été. C'est oublier que nous sommes toujours dans le post-American Pie et que tout film ayant lieu dans le milieu scolaire se doit d'avoir son lot de blagues graveleuses, de scènes salaces et autres détails axés sur le sexe. Ça en devient ridicule. Initié plus ou moins par les frères Farrelly dans Mary à tout prix et habilement repris pour le teen movie cité plus haut, l'humour "cul" est ici représenté à son état le plus pauvre. On fait chanter une chaussette enfilée sur une verge, on ressort Mamie Van Doren de son cercueil pour lui faire déballer ses deux énormes péninsules mammaires, le tout visant à faire rire le spectateur. En vain.

Slackers (littéralement "glandeurs") parvient à être encore moins subtil que le raté 40 Jours & 40 nuits, lui aussi un film à gags grivois caché derrière une intrigue de film romantique. Ici, le prétexte est inexistant. C'est tout simplement un sous-American Pie. Voilà ce qui arrive quand un photographe de mode passe à la réalisation et qu'il choisit en plus un scénario signé d'un des "auteurs" du sujet original d'American Pie 2. On ne sauvera du film que Devon Sawa et Jason Shwartzmann, les deux adolescents rivaux, qui offrent des performances très correctes. Cependant, on les avait déjà vus dans des films plus respectables comme, respectivement, Destination finale et Rushmore. On remerciera également Dewey Nicks d'avoir limité son film à 1h26 de vide seulement, qu'on puisse sortir de la salle et passer à autre chose.

par Robert Hospyan

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