Skate or die

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Skate or die
France, 2008
De Miguel Courtois
Scénario : Clelhio Favretto, Chris Nahon
Avec : Passi, Philippe Bas, Rachida Brakni, Idriss Diop, Mickey Mahut, Elsa Pataky
Photo : Jean-Pierre Sauvaire
Musique : Thierry Westermeyer
Durée : 1h27
Sortie : 11/06/2008
Note FilmDeCulte : ------
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Mickey et Idriss, deux jeunes skateurs sans histoire, se retrouvent témoins d'un triple homicide. Repérés par les assassins, ils prennent la fuite, comprenant qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Se réfugiant dans un commissariat, ils découvrent que les criminels sont en réalité des inspecteurs véreux, mais c'est trop tard, l'alerte est donnée. Commence alors une course-poursuite effrénée dans les rues de Paris. Traqués sans relâche, Mickey et Idriss vont tenter le tout pour le tout afin d'échapper à ces tueurs sans scrupule. Les chasseurs ou les proies. Skate or die.

LA QUETE DU GRAAB

Regardez bien cette affiche. Une ligne de fuite bien prononcée, un effet de vitesse, une focalisation immédiate sur l'objet principal, etc. Pas de doute, on est en territoire connu, celui de la promo à la Europa, maison mère du cinéma populaire nivelé par le bas. Et pourtant, pour une fois, ce n'est pas au maître de cérémonie Besson que l'on doit cette image de propagande et le film qui l'accompagne. Non, cette fois-ci il faudra accuser une autre personne que le sieur Luc et reporter la faute sur Pathé et surtout le réalisateur Miguel Courtois et ses scénaristes, Chris Nahon (réalisateur du Baiser mortel du dragon et de L'Empire des loups) et Clelhio Favretto. Car ce trio infernal vient de nous livrer une œuvre impossible à qualifier positivement, même avec les meilleures intentions du monde. Entre un jeu inexistant - certes les deux acteurs principaux sont des sportifs mais un peu de coaching ne fait jamais de mal, et ne parlons pas de Elsa Pataky, qui n'arrive pas à aligner plus de quatre mots français de manière crédible -, une mise en scène qui voudrait se la jouer dynamique et "djeunz'" à base de ralentis gratuits et d'effets de style noir et blanc qui ne servent à rien, un montage cut mais pas toujours maîtrisé, une bande son rock mais pas toujours appropriée et un scénario (scénario ?) qui tient sur une feuille de papier à cigarette à moitié consumée, il y a vraiment de quoi désespérer. Bien sûr, quelque part on aurait pu le sentir venir. Après tout les films qui savent raconter une véritable intrigue en incorporant la "street culture" et/ou les sports de glisse en toile de fond ne sont pas légion. Mais arriver à un tel niveau de vide tient presque de la prouesse. Et comme si cela ne suffisait pas, ce qu'on avait pris pour un film prétexte à montrer des prouesses sportives ne fait même pas l'effort d'essayer d'en mettre plein la vue au spectateur (on est même très très loin des figures que l’on peut trouver sur les vidéos de contests). Du coup, on se dit que même si l’on accorde que très peu de crédits aux actionners de chez Europa, ces films ont au moins le mérite de vouloir en mettre plein la vue pour pallier au manque singulier d’histoire. Ici, l’effarant premier degré de cette course-poursuite anti-spectaculaire d’une heure trente n’est qu’une mauvaise blague qu’il est tout simplement préférable d’ignorer.

par Christophe Chenallet

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