Scary Movie 4
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États-Unis, 2005
De David Zucker
Scénario : Jim Abrahams, Craig Mazin, Pat Proft
Avec : Anthony Anderson, Craig Bierko, Carmen Electra, Anna Faris, Regina Hall, Leslie Nielsen
Photo : Thomas E. Ackerman
Musique : James L. Venable
Durée : 1h23
Sortie : 21/06/2006
Cindy Campbell, toujours aussi blonde, a trouvé une place d'aide à domicile auprès d'une étrange vieille dame dans une effrayante maison hantée par un terrifiant fantôme. Entre son voisin trop craquant et les aliens qui veulent dominer le monde, elle va avoir fort à faire...
A UN MOMENT, IL FAUT ARRETER LE CONNERIES
Les frères Wayans ayant lâché la franchise au profit de l’un des anciens génies se cachant derrière la série des Y a-t-il…, nous avions assisté à un Scary movie 3 d’honnête facture. Même si ce film était à mille lieues de ses précédentes créations comiques comme Top secret ou justement Y a-t-il un pilote dans l’avion?, nous nous étions mis à espérer un Scary movie 4 au moins aussi correct que son prédécesseur. Bien mal nous en a pris. Car cette fois-ci, Zucker a décidé de nous replonger dans l’humour pipi-caca-prout si cher aux frangins créateurs de la franchise. En effet, on ne compte plus le nombre incroyable de gags scatologiques s’insérant dans les scènes parodiées de Saw, du Village, de The Grudge ou encore du Secret de Brokeback Mountain, elles-mêmes intercalées dans une histoire très pauvre suivant la trame de La Guerre des mondes. Alors même si le réalisateur en profite pour placer plus de cinquante fois sa plaisanterie préférée, c’est-à-dire la poutre ou autres projectiles atterrissant sans prévenir sur la tronche de ses personnages, arrivant à nous soutirer quelques malheureux et isolés ricanements, c’est en voyant ce film que l’on se dit que malgré tout, 1h23 peut être long, beaucoup trop long, incroyablement long. On concédera seulement l’ultime scène parodiant le spectacle télévisuel de Tom Cruise chez l’animatrice Oprah Winfrey. Mais subir l’intégralité du film avant d’arriver à cette ultime séquence relève du pur masochisme. L’affiche nous annonce fièrement ce film comme étant le dernier volet de la trilogie. Franchement, on l’espère!
